Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
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:: Les Montres Russes :: Raketa
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Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Nous avions décidé de découvrir Saint Pétersbourg à l’occasion des nuits blanches. Au solstice d’été la ville, située très au nord du continent, ne connait quasiment pas de nuit …
La pile de ma montre, (une T-Touch Tissot – pour l’anecdote), rend l’âme au cours du deuxième jour, aussi j’interroge la guide qui nous accompagnait pour ces 5 jours de visite. Existe-t-il des montres russes ? Je n’y connais rien en montre en général et en horlogerie russe en particulier. Plutôt que de ramener une traditionnelle Matriochka pourquoi ne pas s’offrir une montre russe comme souvenir de vacances ? Olga, notre guide énumère une série de marques et achève en spécifiant qu’il existe une fabrique à Saint Pétersbourg : Raketa… ?
Le lendemain, au sortir de la visite du jour : le palais Peterhof, le Versailles Russe, situé en bord de mer à une trentaine de kilomètres du centre-ville, Olga revient sur notre conversation horlogère de la veille et nous propose une visite improvisée de la fabrique qui est située à moins de dix minutes ?
Rapide concertation, un coup de fil donné par Olga et nous voilà parti pour ce qui allait devenir la découverte la plus inattendue du voyage !
Je partais avec l’apriori d’une visite de clinique, j’imaginais bâtiment moderne, larges fenêtres, propreté hospitalière, personnel en tenue blanche, technologie et informatique dans tous les coins…
Nous quittons le faste des dorures du palais et la verdure des parcs, la voiture s’engage dans une banlieue industrielle délabrée, qui semble à l’abandon. Nous longeons ensuite un bâtiment industriel de plusieurs centaines de mètres passablement ravagé (l’usine comptait 8000 employés à son apogée, et n’occupe plus qu’une cinquantaine aujourd’hui, nous explique Olga) pour enfin entrer dans une cour glauque. Nids de poules, flaques, grenailles et même une vieille Lada désossée dans un coin. La voiture s’immobilise devant la porte improbable d’un immeuble indéfinissable, à l’ombre d’une cheminée industrielle, mélange de hangar et de garage, en briques qui ont été blanches dans une autre vie, sur trois niveaux.

Au-dessus de la porte une plaque émaillée nous rappelle qu’on ne s’est pas trompé.

Dès l’entrée, l’odeur spécifique que nous connaissons tous, qui nous rappelle celle que nous rencontrons lorsque nous allons déposer notre voiture à l’entretien, mélange d’huile chaude et d’hydrocarbure brûlé.
Dans un coin du rez-de-chaussée, un ouvrier en bleu de chauffe emboutit une grosse tôle pour en extraire des rondelles de quelques centimètres de diamètres. Partout de grosses machines plus étranges les unes que les autres, certaines à l’abandon apparent, d’autres sous bâche de protection, d’autres encore en action déposées sur du béton brut gorgé d’huile.
Nous montons deux étages pour entrer dans une pièce aveugle quasi entièrement recouverte de vitrines éclairées. Le show-room. Nous sommes accueillis par Sofia, tout en long cheveux blonds elle se présente comme chargée de com. chez Raketa.
Dans un anglais très correct elle nous présente la collection. Que dire si je devais qualifier ce qui m’est montré…? Le premier mot qui me vient serait « vintage », le second serait « Russe ». Pour ce dernier, pas difficile de se justifier, les murs sont tapissés de posters représentant Gagarine, Gorbatchev, Poutine… Pour le côté vintage je dirais que c’est l’aspect extrêmement classique, sobre, des montres qui me frappe… Pas de couleurs vive, pas de dessin flashy, deux aiguilles une trotteuse et, pour le tout dernier modèle uniquement, une date. Mais, peut-être suis-je complètement dans l’erreur, piégé par un designer particulièrement affûté qui surfe sur la vague du néo-rétro ?
On nous fait enfiler de longs cache-poussières blancs, genre blouse de médecin des années 60, et c’est parti pour la visite guidée.
Un bref couloir, sur les murs quelques photos en noir et blanc rappellent les fastes passés de l’entreprise.


On entre dans une pièce qui fait toute la largeur du bâtiment sur une bonne vingtaine de mètres de long. Cela donne l’impression d’un immense couloir hérissé d’une forêt de machines plus impressionnantes les unes que les autres.



Chacune de ces machines est dédiée à la fabrication d’une seule pièce nous explique Sofia. Certaines pièces devront passer dans plusieurs machines.
Je n’en reviens pas ! Ces machines de plus d’un mètre cube de volume vous sortent des pièces minuscules !



Pas de commande à pas numérique, pas d’informatique, pas d’écran, juste une petite ardoise à bord vert au sommet de chaque engin qui reprend un schéma sur lequel apparaît la pièce fabriquée par la machine. Chaque machine est différente, certaines sont munies d’un capot, d’autres ont des courroies de longueur variées, certaines donnent l’impression d’être reliées entre elles par un arbre de transmission.

Chacune des « bêtes » est nourrie avec une tige d’un métal précis au diamètre paramétré, et dans un ronronnement lancinant, sous un flux d’huile, cette barre est taraudée ou cisaillée ou plié ou sciée pour sortir une minuscule pièce emportée dans une cascade d’huile vers une passoire où elle est récupérée …

Je commence à réaliser l’exploit que ces ouvriers sont en train d’accomplir. Seule leur expérience et la qualité de leur observation peut maintenir la précision de pareils outils ! Ils ne peuvent compter sur aucune aide numérique pour réaliser des pièces où le degré de précision flirte avec le micron !! Je n’ose imaginer la somme de compétence et de temps nécessaire pour régler chacune de ces machines pour obtenir la pièce désirée et que dire de l’entretien et la réparation de ces monstres ?

Les quelques rares ouvriers en bleu de travail ont à peine la place pour se faufiler entre deux machines. Un véritable capharnaüm ! Dans une enclave isolée par une cloison deux dames sont concentrées sur des microscopes binoculaires, contrôle de qualité des pièces nous explique notre guide.
Au bout de la pièce une porte donne sur un nouveau couloir, ici on nous demande d’enfiler des chaussons, nous entrons dans la partie « propre » de la fabrique. Une première pièce sur la gauche, la réserve, entre pharmacie et bibliothèque ce local contient toutes les pièces détachées en stock dans des petites boîtes en bois…
Plus loin le local dédié aux pierres horlogères, manifestement plus moderne, il contient toute une série de machines blanches au look plus contemporain auxquelles je ne comprends rien, on me demande de ne pas photographier …
Enfin, en bout de chaîne, la pièce de montage. On ne peut y entrer, mais on peut l’observer au travers d’une large baie vitrée qui donne sur le couloir.

Une demi-douzaine de personnes y travaillent. Chausson et bonnet à cheveux (pour les femmes surtout) de rigueur. Ici, il y a des écrans numériques, mais si je ne m’abuse, ils sont reliés aux microscopes et permettent au technicien de mieux voir le travail en cours. Binoculaires sur toutes les tables, certains utilisent un monocle de diamantaire… Comme vous avez pu le voir, nous sommes une des dernières usines horlogère au monde à fabriquer l’intégralité de nos pièces y compris le spiral ( ?) et l’échappement ( ?), nous raconte Sofia. Une fois les pièces fabriquées elles sont assemblées à la main dans ce local. Nous n’avons pour ainsi dire pas de stock, chaque montre en cours de montage a été préalablement commandée, nous précise-t-elle.
Je ne sais trop quand mon état d’esprit a basculé, le début de cette visite m’avait fait une impression catastrophique. Les tarifs affichés dans le showroom m’avaient semblés délirants. Le prix du plus cher des smartphones du marché qui fait tout sauf le café pour une montre qui donne juste l’heure ! En sortant j’étais bouleversé, j’avais vraiment l’impression d’avoir assisté à la transformation de la matière brute en un objet de précision sans aucune aide d’intelligence artificielle. Le vrai travail d’un artisan. De la haute couture « faite main ». Le genre de chose qu’on ne rencontre même plus chez Rolls-Royce. Le genre d’exploit qui envoie un cosmonaute dans l’espace avec un ordinateur de la puissance d’une calculette…
J’ai craqué ! J’ai porté mon choix sur la Pilote TU-160. A ce stade je n’ai même plus envie de me justifier, on dira : un coup de foudre !
En rentrant, j’ai découvert votre site… Je regrette juste de ne pas avoir fait plus de photos, mais au moment même j’ignorais que cela pouvait intéresser quiconque et que j’aurais ce coup de cœur…
La pile de ma montre, (une T-Touch Tissot – pour l’anecdote), rend l’âme au cours du deuxième jour, aussi j’interroge la guide qui nous accompagnait pour ces 5 jours de visite. Existe-t-il des montres russes ? Je n’y connais rien en montre en général et en horlogerie russe en particulier. Plutôt que de ramener une traditionnelle Matriochka pourquoi ne pas s’offrir une montre russe comme souvenir de vacances ? Olga, notre guide énumère une série de marques et achève en spécifiant qu’il existe une fabrique à Saint Pétersbourg : Raketa… ?
Le lendemain, au sortir de la visite du jour : le palais Peterhof, le Versailles Russe, situé en bord de mer à une trentaine de kilomètres du centre-ville, Olga revient sur notre conversation horlogère de la veille et nous propose une visite improvisée de la fabrique qui est située à moins de dix minutes ?
Rapide concertation, un coup de fil donné par Olga et nous voilà parti pour ce qui allait devenir la découverte la plus inattendue du voyage !
Je partais avec l’apriori d’une visite de clinique, j’imaginais bâtiment moderne, larges fenêtres, propreté hospitalière, personnel en tenue blanche, technologie et informatique dans tous les coins…
Nous quittons le faste des dorures du palais et la verdure des parcs, la voiture s’engage dans une banlieue industrielle délabrée, qui semble à l’abandon. Nous longeons ensuite un bâtiment industriel de plusieurs centaines de mètres passablement ravagé (l’usine comptait 8000 employés à son apogée, et n’occupe plus qu’une cinquantaine aujourd’hui, nous explique Olga) pour enfin entrer dans une cour glauque. Nids de poules, flaques, grenailles et même une vieille Lada désossée dans un coin. La voiture s’immobilise devant la porte improbable d’un immeuble indéfinissable, à l’ombre d’une cheminée industrielle, mélange de hangar et de garage, en briques qui ont été blanches dans une autre vie, sur trois niveaux.

Au-dessus de la porte une plaque émaillée nous rappelle qu’on ne s’est pas trompé.

Dès l’entrée, l’odeur spécifique que nous connaissons tous, qui nous rappelle celle que nous rencontrons lorsque nous allons déposer notre voiture à l’entretien, mélange d’huile chaude et d’hydrocarbure brûlé.
Dans un coin du rez-de-chaussée, un ouvrier en bleu de chauffe emboutit une grosse tôle pour en extraire des rondelles de quelques centimètres de diamètres. Partout de grosses machines plus étranges les unes que les autres, certaines à l’abandon apparent, d’autres sous bâche de protection, d’autres encore en action déposées sur du béton brut gorgé d’huile.
Nous montons deux étages pour entrer dans une pièce aveugle quasi entièrement recouverte de vitrines éclairées. Le show-room. Nous sommes accueillis par Sofia, tout en long cheveux blonds elle se présente comme chargée de com. chez Raketa.

Dans un anglais très correct elle nous présente la collection. Que dire si je devais qualifier ce qui m’est montré…? Le premier mot qui me vient serait « vintage », le second serait « Russe ». Pour ce dernier, pas difficile de se justifier, les murs sont tapissés de posters représentant Gagarine, Gorbatchev, Poutine… Pour le côté vintage je dirais que c’est l’aspect extrêmement classique, sobre, des montres qui me frappe… Pas de couleurs vive, pas de dessin flashy, deux aiguilles une trotteuse et, pour le tout dernier modèle uniquement, une date. Mais, peut-être suis-je complètement dans l’erreur, piégé par un designer particulièrement affûté qui surfe sur la vague du néo-rétro ?
On nous fait enfiler de longs cache-poussières blancs, genre blouse de médecin des années 60, et c’est parti pour la visite guidée.
Un bref couloir, sur les murs quelques photos en noir et blanc rappellent les fastes passés de l’entreprise.


On entre dans une pièce qui fait toute la largeur du bâtiment sur une bonne vingtaine de mètres de long. Cela donne l’impression d’un immense couloir hérissé d’une forêt de machines plus impressionnantes les unes que les autres.



Chacune de ces machines est dédiée à la fabrication d’une seule pièce nous explique Sofia. Certaines pièces devront passer dans plusieurs machines.
Je n’en reviens pas ! Ces machines de plus d’un mètre cube de volume vous sortent des pièces minuscules !



Pas de commande à pas numérique, pas d’informatique, pas d’écran, juste une petite ardoise à bord vert au sommet de chaque engin qui reprend un schéma sur lequel apparaît la pièce fabriquée par la machine. Chaque machine est différente, certaines sont munies d’un capot, d’autres ont des courroies de longueur variées, certaines donnent l’impression d’être reliées entre elles par un arbre de transmission.

Chacune des « bêtes » est nourrie avec une tige d’un métal précis au diamètre paramétré, et dans un ronronnement lancinant, sous un flux d’huile, cette barre est taraudée ou cisaillée ou plié ou sciée pour sortir une minuscule pièce emportée dans une cascade d’huile vers une passoire où elle est récupérée …

Je commence à réaliser l’exploit que ces ouvriers sont en train d’accomplir. Seule leur expérience et la qualité de leur observation peut maintenir la précision de pareils outils ! Ils ne peuvent compter sur aucune aide numérique pour réaliser des pièces où le degré de précision flirte avec le micron !! Je n’ose imaginer la somme de compétence et de temps nécessaire pour régler chacune de ces machines pour obtenir la pièce désirée et que dire de l’entretien et la réparation de ces monstres ?

Les quelques rares ouvriers en bleu de travail ont à peine la place pour se faufiler entre deux machines. Un véritable capharnaüm ! Dans une enclave isolée par une cloison deux dames sont concentrées sur des microscopes binoculaires, contrôle de qualité des pièces nous explique notre guide.
Au bout de la pièce une porte donne sur un nouveau couloir, ici on nous demande d’enfiler des chaussons, nous entrons dans la partie « propre » de la fabrique. Une première pièce sur la gauche, la réserve, entre pharmacie et bibliothèque ce local contient toutes les pièces détachées en stock dans des petites boîtes en bois…
Plus loin le local dédié aux pierres horlogères, manifestement plus moderne, il contient toute une série de machines blanches au look plus contemporain auxquelles je ne comprends rien, on me demande de ne pas photographier …
Enfin, en bout de chaîne, la pièce de montage. On ne peut y entrer, mais on peut l’observer au travers d’une large baie vitrée qui donne sur le couloir.

Une demi-douzaine de personnes y travaillent. Chausson et bonnet à cheveux (pour les femmes surtout) de rigueur. Ici, il y a des écrans numériques, mais si je ne m’abuse, ils sont reliés aux microscopes et permettent au technicien de mieux voir le travail en cours. Binoculaires sur toutes les tables, certains utilisent un monocle de diamantaire… Comme vous avez pu le voir, nous sommes une des dernières usines horlogère au monde à fabriquer l’intégralité de nos pièces y compris le spiral ( ?) et l’échappement ( ?), nous raconte Sofia. Une fois les pièces fabriquées elles sont assemblées à la main dans ce local. Nous n’avons pour ainsi dire pas de stock, chaque montre en cours de montage a été préalablement commandée, nous précise-t-elle.
Je ne sais trop quand mon état d’esprit a basculé, le début de cette visite m’avait fait une impression catastrophique. Les tarifs affichés dans le showroom m’avaient semblés délirants. Le prix du plus cher des smartphones du marché qui fait tout sauf le café pour une montre qui donne juste l’heure ! En sortant j’étais bouleversé, j’avais vraiment l’impression d’avoir assisté à la transformation de la matière brute en un objet de précision sans aucune aide d’intelligence artificielle. Le vrai travail d’un artisan. De la haute couture « faite main ». Le genre de chose qu’on ne rencontre même plus chez Rolls-Royce. Le genre d’exploit qui envoie un cosmonaute dans l’espace avec un ordinateur de la puissance d’une calculette…
J’ai craqué ! J’ai porté mon choix sur la Pilote TU-160. A ce stade je n’ai même plus envie de me justifier, on dira : un coup de foudre !
En rentrant, j’ai découvert votre site… Je regrette juste de ne pas avoir fait plus de photos, mais au moment même j’ignorais que cela pouvait intéresser quiconque et que j’aurais ce coup de cœur…
Dernière édition par SPYX le Ven 30 Juin - 17:17, édité 2 fois
SPYX- Messages : 4
Date d'inscription : 25/06/2017
lds, Philtocante et Grandpéte aiment ce message
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Merci pour les photos et le compte-rendu de la visite de cette grande manufacture. C'est
!
Pour répondre à ce qui semble être tes interrogations concernant l'ensemble spiral-échappement, il s'agit de l'organe régulateur d'une montre mécanique (comme le quartz d'une montre à pile).
Un ressort remonté à la main ou par la masse oscillante d'une automatique se détend, et cette détente est régulée par le spiral (ressort en forme de S replié sur lui même) et le système d'échappement pour que la montre tourne toujours à la même vitesse et soit à l'heure.
A l'heure actuelle très peu de manufactures (même Suisses) peuvent se vanter de maitriser le savoir nécessaire à sa production.
Raketa fait partie de ces manufactures produisant absolument tout en interne, y compris ce ressort, âme de la montre mécanique. Comment ne pas en tomber
?

Pour répondre à ce qui semble être tes interrogations concernant l'ensemble spiral-échappement, il s'agit de l'organe régulateur d'une montre mécanique (comme le quartz d'une montre à pile).
Un ressort remonté à la main ou par la masse oscillante d'une automatique se détend, et cette détente est régulée par le spiral (ressort en forme de S replié sur lui même) et le système d'échappement pour que la montre tourne toujours à la même vitesse et soit à l'heure.
A l'heure actuelle très peu de manufactures (même Suisses) peuvent se vanter de maitriser le savoir nécessaire à sa production.
Raketa fait partie de ces manufactures produisant absolument tout en interne, y compris ce ressort, âme de la montre mécanique. Comment ne pas en tomber

Erygyios- Commissaire politique
- Messages : 1377
Date d'inscription : 09/01/2016
Localisation : Fin fond de la steppe
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Bravo et merci pour le compte-rendu de cette visite particulièrement bien écrit !!
Komensky- Commissaire politique
- Messages : 874
Date d'inscription : 09/02/2017
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Wow magnifique revu. Je suis hyper jaloux
Merci pour tes descriptions ainsi que le partage de ton expérience!
Par contre pour l'entretien de leurs machines, ne chercheraient ils pas un responsable maintenance? Parce que ça m’intéresse :p

Merci pour tes descriptions ainsi que le partage de ton expérience!
Par contre pour l'entretien de leurs machines, ne chercheraient ils pas un responsable maintenance? Parce que ça m’intéresse :p
rafiki- Membre du Parti
- Messages : 113
Date d'inscription : 06/10/2015
Age : 33
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg

Merci pour ce mini reportage

Volgo- Administrateurs
- Messages : 13039
Date d'inscription : 14/09/2010
Localisation : IdF
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Quelle chance d'avoir pu visiter la fabrique Raketa
L'achat d'un modèle était effectivement inévitable

L'achat d'un modèle était effectivement inévitable

LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3757
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 48
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Bravo et bienvenue parmi nous !!!
Tu as réalisé le rêve et le reportage que beaucoup d'entre-nous auraient aimés faire !!!!
Waouuu super !!!!
Tu as réalisé le rêve et le reportage que beaucoup d'entre-nous auraient aimés faire !!!!
Waouuu super !!!!


_________________
Vostok for Ever
armorius- Modérateur
- Messages : 3177
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 55
Localisation : Nantes
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Très beau récit plein d'émotions agrémenté de superbes photos
Merci pour le partage

Merci pour le partage

Godevin- Commissaire politique
- Messages : 1282
Date d'inscription : 17/04/2016
Age : 65
Localisation : Dinant Belgique
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Superbe post.
Quand on apprécie les choses qui sont faites avec un certain soin et des compétences artisanales, on ne peut que tomber sous le charme.
Les usinages robotisés à outrances sont peut être de meilleure fabrication mais n'ont plus l'âme de ceux qui ont participé à la conception de l'objet.
Après avoir eu l’opportunité de voir sur place toutes ces étapes tu ne pouvais que succomber.
Merci pour le partage.
Quand on apprécie les choses qui sont faites avec un certain soin et des compétences artisanales, on ne peut que tomber sous le charme.
Les usinages robotisés à outrances sont peut être de meilleure fabrication mais n'ont plus l'âme de ceux qui ont participé à la conception de l'objet.
Après avoir eu l’opportunité de voir sur place toutes ces étapes tu ne pouvais que succomber.
Merci pour le partage.
Svoboda- membre du Politburo
- Messages : 2440
Date d'inscription : 26/05/2015
Age : 59
Localisation : atteri 49°31.0002′ Nord 4°22.0002′ Est
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Superbe reportage !
On sait maintenant d'où vient le petit supplément d'âme de nos petites russes !
On sait maintenant d'où vient le petit supplément d'âme de nos petites russes !
jean-o- Messages : 25
Date d'inscription : 29/05/2017
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg

possibilité d'achat de montres à l'usine ?
raspoutine- Pilier du Forum
- Messages : 2877
Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 55
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
raspoutine a écrit:...le reportage
possibilité d'achat de montres à l'usine ?
Oui, mais les prix sont libellés en roubles, ce n'est qu'en recevant le décompte de ma carte que j'ai connu le prix exact que j'avais payé... En l’occurrence 920€ (elle est vendue 1050€ sur Raketa-shop.com). Donc on ne peut pas dire que ça vaut le prix du voyage...
Par ailleurs elles sont proposées à un prix identique au duty free shop de l'aéroport de Saint-Pétersbourg.
SPYX- Messages : 4
Date d'inscription : 25/06/2017
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Pfff...
Moi, j'ai juste visité toutes les églises, cathédrales et basiliques...
Moi, j'ai juste visité toutes les églises, cathédrales et basiliques...

Fokker III- Commissaire politique
- Messages : 759
Date d'inscription : 05/11/2016
Age : 59
Localisation : World wide !
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Un jour peut-être
mais j'imagine la surprise de Madame qui va certainement préférer les églises

mais j'imagine la surprise de Madame qui va certainement préférer les églises

Pierre le grand- Commissaire politique
- Messages : 1850
Date d'inscription : 13/11/2015
Age : 51
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
C'est plus de 300 ans de patrimoine industriel russe que tu as eu l'occasion de découvrir !
C'est vrai qu'en occident, on a bien séparé les fonctions, avec les entreprises de décolletage qui fabriquent les pièces d'un côté, et les labos d'assemblage de l'autre. L'intégration poussée et parfaite, au point qu'une seule porte sépare les deux univers, est un héritage du combinat, et de l'industrie d'un autre âge.
J'avoue être toujours très ému quand je vois les machines des décolleteurs et les pièces usinées. C'est là qu'on perçoit ce qu'est réellement le fait de posséder un métier.
Bref, félicitations pour ta visite et ton acquisition, et un grand merci d'être venu nous en faire profiter.
C'est vrai qu'en occident, on a bien séparé les fonctions, avec les entreprises de décolletage qui fabriquent les pièces d'un côté, et les labos d'assemblage de l'autre. L'intégration poussée et parfaite, au point qu'une seule porte sépare les deux univers, est un héritage du combinat, et de l'industrie d'un autre âge.
J'avoue être toujours très ému quand je vois les machines des décolleteurs et les pièces usinées. C'est là qu'on perçoit ce qu'est réellement le fait de posséder un métier.
Bref, félicitations pour ta visite et ton acquisition, et un grand merci d'être venu nous en faire profiter.
Horsault- Commissaire politique
- Messages : 814
Date d'inscription : 24/12/2015
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
Merci pour la revue, ça donne envie cette visite, un gros argument pour aller visiter Saint Pétersbourg


Jarkov33- Membre du Parti
- Messages : 125
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
La visite en vidéo :
On y voit, je crois, deux français (le patron et un horloger)...
On y voit, je crois, deux français (le patron et un horloger)...
gp20- Membre du Parti
- Messages : 156
Date d'inscription : 14/04/2021
Petropavlovsk. et RWP aiment ce message
Re: Une visite guidée de la fabrique RAKETA à Saint Pétersbourg
gp20 a écrit:La visite en vidéo :
On y voit, je crois, deux français (le patron et un horloger)...
Oui

( la petite blonde qui fait la visite s'appelle Katia ...mais c'est un détail

gp20 aime ce message

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