Intérêt de la lunette sans clics

Bonjour à tou(te)s,

Je lance ce post pour discuter un peu des lunettes bi directionnelles et donc sans clic des Amphibia.

En effet, je suis tombé il y a quelques jours sur un post extrêmement intéressant et bien documenté d'un forum frère mais que je ne parviens pas à retrouver.

Il y était exposé le fait qu'à la "grande époque" où les plongeurs-démineurs de la MN et autres nageurs étaient équipés en Rolex et autre, sur certaines de ces montres de dotations le cliquet avait été éliminé … donnant ainsi une lunette bi-directionnelle digne de nos chères Amphibia.

Des montres de dotation donc, utilisées par des professionnels pour des plongées clairement opérationnelles et chez qui ont a volontairement supprimé cette sécurité qui fait aujourd'hui une plongeuse ISO.

Motif invoqué : le clic c'est du bruit et donc détectable en situation opérationnelle !! Pas de clics = pas de bruits sous-marins à même d'être détectés par les sonars passifs.

Alors la question se pose : la lunette des Amphibia a été initialement conçue sans clic dans un but de simplicité ou dans ce but opérationnel ?

Si certains ont l'info ou aimeraient creuser … en tous les cas ce post était furieusement intéressant … je poursuis mes recherches le concernant !

EDIT :

Voici en photo la fiche d'entretien d'une Rolex MN … avec la précision de la lunette bidirectionnelle : ICI

Et le fil de discussion : PAR Là

Post très intéressant, et qui suscite ma curiosité...
J'ignorai cet aspect pour les plongeurs démineurs et la supression du clic sur certaines montres d'OP.
On pourrait penser que c'est une histoire de simplicité de l'autre côté du rideau de fer avec un usinage soviétique à haut rendement (encore que le clic n'est pas non plus techniquement une prouesse)... Mais tout membre du parti dira bien entendu qu'il a pour 60€ une montre tactique opérationnelle qui a été conçue pour passer sous les radars...
Bref je creuse aussi !

Typiquement le genre de découverte qu'il fallait partager et soumettre à la curiosité de notre petite communauté.
Merci!

Je suis assez sceptique sur cette justification car ça me semble plutôt dangereux. La lunette est soumise à des frottements qui risquent de la déplacer (ça se produit déjà à l'air libre avec les poignets de chemise !) et donc de la rendre inutile voire dangereuse.

Certes ces plongeurs plongent peu profond et avec des mélanges limitant les problèmes de décompression, mais ça ne rend pas la lunette plus utile pour autant. Je pense en particulier a l'orientation : comme on ne voit pas les repères extérieurs sous l'eau et que la perspective est beaucoup plus réduite, un bon moyen de se diriger est d'utiliser compas et montre (tant de temps dans telle direction, puis tant de temps dans telle autre etc.). Si la lunette n'affiche plus le bon temps, vous risquez d'aller faire sauter le Concordia au lieu du Rainbow Warrior

A voir ... en tous les cas, tout ça mérite tout de même d'être creusé.

Par exemple dans certains milieux professionnels, il n'est pas possible d'éliminer le risque, on le minimise et on cherche juste le meilleur rapport bénéfice/risque. L'explication du choix d'une lunette bidirectionnelle sur ces plongeuses opérationnelles n'est donc peut-être pas celle là. Mais on peut raisonnablement penser que si ce choix a été fait, c'est pour une bonne raison et accepter un risque en limitant un autre que l'on juge plus important et/ou critique.

En tous les cas, le sujet reste ouvert !

Je suis d'accord, je n'exclue pas d'emblée cette explication, et de toute façon la personne dont tu rapportes les propos en sait certainement plus que moi sur le sujet. Mais je m'interroge quand même, cette solution est-elle la meilleure dans ce contexte particulier et surtout est-elle efficace ? Je joue les Saint Thomas mais j'aimerais une confirmation par une ou plusieurs autres sources.

Sur ce sujet, les Zlatoust étaient-elles bien utilisées par les plongeurs militaires soviétiques ? Avaient-elles une lunette pivotante et comment fonctionnait-elle ? Ca pourrait être un moyen de confirmer l'utilisation en condition réelle.