Une petite histoire du Swiss Made
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Une petite histoire du Swiss Made
Bonjour à tous
Après les montres russes, japonaises, britanniques, j’ai commencé à intégrer dans ma collection quelques modèles fabriqués en Suisse.
La découverte des quelques marques suisses qui ont particulièrement éveillé mon intérêt a été l’occasion d’en apprendre plus sur l’horlogerie de ce pays qui, bien qu’elle puisse nous sembler familière, n'a peut être pas une histoire aussi lisse que l’on imagine.
Voici donc un petit voyage temporel dans les montagnes jurassiennes à la découverte de l’horlogerie helvétique, une histoire de révolutions, de contrebande et d’hommes volants.
"Marty, prépare des sandwiches, aujourd’hui nous partons en 1509 !!!"
>> 1509, l’année de naissance de Jean Calvin, point de départ de ce qui allait devenir l’horlogerie suisse (mais oui, puisqu'on vous le dit )
Le moins que l’on puisse dire c’est que le calvinisme a eu une grande influence au cœur de l’Europe occidentale au moment de la naissance de ce qui allait devenir le protestantisme.
Pour fuir les persécutions de la France, Calvin se réfugie en Suisse qui deviendra un centre névralgique de cette nouvelle branche du christianisme.
Concernant notre sujet, c’est en condamnant le port d’objets ornementaux que la doctrine de Calvin va conduire les orfèvres suisses à se tourner vers l’horlogerie.
Celle-ci est autorisée car vouée à la création d’objets utiles et nécessaires.
On en profitera d’ailleurs pour savourer ici toute l’ironie de la chose au regard de l’horlogerie contemporaine où la montre est devenue un objet autant inutile que futile.
Toujours est-il que la petite graine horlogère était plantée et qu’elle ne demanderait plus qu’à s’épanouir.
>> Nous voici maintenant à la fin du XVIIème siècle.
La légende raconte que c’est Daniel Jeanrichard dit “Bressel” qui, ayant ramené de voyage une montre anglaise créée deux ans plus tôt, projeta l’industrie horlogère suisse dans la création de montres.
Le fait est que c’est à cette époque que les horlogers commencent à s’organiser sur le mode de l’établissage.
L’établissage consiste à fabriquer les différents éléments de la montre dans des petits ateliers spécialisés, le tout étant par la suite assemblés dans un comptoir avant sa commercialisation.
Si cette organisation de sous-traitance permet de développer un savoir-faire exceptionnel au travers de ces établis hautement spécialisés, elle est également parfaitement adaptée au travail saisonnier des familles jurassiennes, l’hiver, quand les autres activités sont à l’arrêt.
Cette façon de travailler sera plus ou moins toujours en vigueur à la fin du XIXème siècle.
>> Nous arrivons donc maintenant à la veille du XXème siècle.
Aux USA, en 1850, deux américains, Edward Howard et Aaron L. Dennison, fondent l’American Waltham Watch Company et vont révolutionner l’industrie horlogère mondiale.
A l’opposé de l’établissage suisse, leur modèle repose sur l’industrialisation de la fabrication des mouvements.
Le système industriel va permettre aux USA de prendre rapidement des parts de marché dans le monde provoquant le réveil forcé de la Suisse qui, profitant de l'électrification du pays, modernisera ses ateliers avec des méthodes de fabrication standardisées mais toujours qualitatives.
>> La première guerre mondiale: partout dans le monde, l’industrie horlogère va devoir fortement augmenter sa production pour pouvoir répondre à l’explosion de la demande, essentiellement en montres destinées aux armées.
Mais la guerre terminée, la crise s’installe dans le monde horloger et la production est bien trop importante par rapport à une demande qui chute considérablement.
La Suisse, touchée comme les autres, va devoir prendre des mesures radicales pour rationaliser sa production, trop importante et de qualité devenue très inégale.
Pour résister à cette crise du début des années ‘20, l’industrie Suisse tente de s’organiser et voit naître, en 1924, la FH (Fédération suisse des associations de fabricants d’horlogerie) qui regroupe des chambres cantonales de commerce et de l’industrie. Son objectif sera d’organiser et de rationaliser la production suisse, tout comme d’établir des règles d’exportation.
Dans la même optique, en 1926 naît Ebauche SA (ou ESA) qui regroupe des fabriques d’ébauches et en 1927, l’UBAH (Union des branches annexes de l’horlogerie) pour la fourniture des pièces constitutives.
De l’autre côté de l’Atlantique, les grandes fabriques américaines sont également à la peine, d’autant qu’elles ont du mal à suivre les suisses sur le plan qualitatif. C’est ce qui poussera deux grosses sociétés américaines, Hamilton et Waltham, à soutenir les importantes mesures de protectionnisme mises en place par l’Etat.
En plus de taxes d'importation de plus en plus importantes, les montres produites à l’étranger (comprendre en Suisse) devront porter, de manière lisible et indélébile, la mention de leur origine tant sur le calibre que sur le cadran.
C’est l’origine de la mention “Swiss Made” sur le cadran des montres suisses, une mesure créée pour promouvoir et favoriser les montres américaines face aux montres suisses et réduire l’usage de mécanismes suisses dans certaines montres américaines.
Quand on voit que cette mention est devenue, partout dans le monde, un symbole de qualité, des générations d’horlogers helvétiques doivent encore rire de cette mesure protectionniste !
Au final, ces mesures n’auront que pour seul effet de faire exploser la contrebande de mécanismes et de montres suisses qui, par l’intermédiaire d’importateurs peu scrupuleux, changent de nationalité une fois arrivés sur le territoire américain.
Tout cela ne fait qu’augmenter les tensions commerciales entre les deux pays, la Suisse reprochant aux USA les taxes d’importations exorbitantes, les USA répondant qu’elles ne seraient pas nécessaires si la Suisse faisait cesser cette contrebande.
>> Arrive la crise de 1929, celle où les boursicoteurs de Wall-Street apprenaient à voler du haut des gratte ciels new yorkais, et si l’industrie horlogère est touchée des deux côtés, c’est bien la Suisse qui résiste le mieux et perd le moins d’emplois grâce aux restructurations entamées aux milieu de la décennie qui se termine.
Malgré cela, les petites maisons suisses ne sont pas toujours de taille à résister seules et certaines entreprises font de nouveau le choix des restructurations et des regroupements.
En 1930 est fondée la Société Suisse pour l'Industrie Horlogère (SSIH) qui, réunissant Omega et Tissot, rachètera plus tard Lemania et sa capacité à faire des complications horlogères, en particulier les chronographes (ce qui permettra notamment la naissance de la Speedmaster)
En 1931 l’ASUAG (Allgemeine Schweizerische Uhrenindustrie AG) reunit les fabricants d’ébauches de l’ESA, les groupements de fabricants d’assortiments, de balanciers et de spiraux et du GWC (groupe réunissant de nombreuses marques comme Longines, Tissot, Edox, Eterna, Mido, Rado, Oris… et nombre d’établisseurs).
C’est ainsi que l’horlogerie Suisse arrive tant bien que mal à passer la crise.
Les décennies passent, de nouveau florissantes, quand une nouvelle crise s’étend sur la planète horlogère.
Cette fois-ci, c’est depuis l’autre côté du Pacifique qu'une révolution arrive car du Japon débarquent les montres à quartz et en particulier les digitales.
>> Au début des années ‘80, ce que l’on appellera la “crise du quartz” va amputer l’horlogerie mondiale, et particulièrement suisse, de nombreuses parts de marché.
Sur tous les continents, de nombreuses petites sociétés qui n’auront pas anticipé le succès de ces montres révolutionnaires (très chères au début mais devenues rapidement très bon marché) vont rester sur le carreau.
Du côté de la Suisse, même les grands groupes sont en difficulté.
Fort de l'intégration d'Hamilton (très en avance dans le domaine du digital) dans la SSIH, celle-ci et l’ASUAG vont fusionner en 1983 pour donner naissance à la SMH (Société de Microélectronique et d’Horlogerie) et qui sera connue plus tard sous l'appellation Swatch Group, du nom de la petite montre économique à quartz qui contribuera grandement à la sauvegarde du groupe.
L’horlogerie suisse passe cette nouvelle crise et le nouveau millénaire, qui voit le retour en grâce des montres mécaniques (d’abord dans le domaine du luxe puis dans des modèles de plus en plus démocratiques), est de bon augure.
Partout dans le monde, de vieilles marques disparues vont ressusciter, des micro-marques vont naître, semblant oblitérer ce dernier siècle d’évolution forcée qui a pourtant vu tant la disparition de nombreuses petites marques que l'avènement de grands groupes horlogers. Si cela peut paraître contradictoire, cela montre tout de même la force de l’établissage qui, finalement, reste globalement le mode de fonctionnement d’un grand nombre de sociétés horlogères actuelles.
Ma petite histoire se termine ici, mais tous les jours, dans les pages mêmes de ce forum, nous contribuons tous à l’écriture de sa suite.
Merci de m’avoir lu, la prochaine fois je parlerai spécifiquement d’une petite marque suisse qui m’a tapé dans l'œil
A bientôt
Après les montres russes, japonaises, britanniques, j’ai commencé à intégrer dans ma collection quelques modèles fabriqués en Suisse.
La découverte des quelques marques suisses qui ont particulièrement éveillé mon intérêt a été l’occasion d’en apprendre plus sur l’horlogerie de ce pays qui, bien qu’elle puisse nous sembler familière, n'a peut être pas une histoire aussi lisse que l’on imagine.
Voici donc un petit voyage temporel dans les montagnes jurassiennes à la découverte de l’horlogerie helvétique, une histoire de révolutions, de contrebande et d’hommes volants.
"Marty, prépare des sandwiches, aujourd’hui nous partons en 1509 !!!"
>> 1509, l’année de naissance de Jean Calvin, point de départ de ce qui allait devenir l’horlogerie suisse (mais oui, puisqu'on vous le dit )
Le moins que l’on puisse dire c’est que le calvinisme a eu une grande influence au cœur de l’Europe occidentale au moment de la naissance de ce qui allait devenir le protestantisme.
Pour fuir les persécutions de la France, Calvin se réfugie en Suisse qui deviendra un centre névralgique de cette nouvelle branche du christianisme.
Concernant notre sujet, c’est en condamnant le port d’objets ornementaux que la doctrine de Calvin va conduire les orfèvres suisses à se tourner vers l’horlogerie.
Celle-ci est autorisée car vouée à la création d’objets utiles et nécessaires.
On en profitera d’ailleurs pour savourer ici toute l’ironie de la chose au regard de l’horlogerie contemporaine où la montre est devenue un objet autant inutile que futile.
Toujours est-il que la petite graine horlogère était plantée et qu’elle ne demanderait plus qu’à s’épanouir.
>> Nous voici maintenant à la fin du XVIIème siècle.
La légende raconte que c’est Daniel Jeanrichard dit “Bressel” qui, ayant ramené de voyage une montre anglaise créée deux ans plus tôt, projeta l’industrie horlogère suisse dans la création de montres.
Le fait est que c’est à cette époque que les horlogers commencent à s’organiser sur le mode de l’établissage.
L’établissage consiste à fabriquer les différents éléments de la montre dans des petits ateliers spécialisés, le tout étant par la suite assemblés dans un comptoir avant sa commercialisation.
Si cette organisation de sous-traitance permet de développer un savoir-faire exceptionnel au travers de ces établis hautement spécialisés, elle est également parfaitement adaptée au travail saisonnier des familles jurassiennes, l’hiver, quand les autres activités sont à l’arrêt.
Cette façon de travailler sera plus ou moins toujours en vigueur à la fin du XIXème siècle.
>> Nous arrivons donc maintenant à la veille du XXème siècle.
Aux USA, en 1850, deux américains, Edward Howard et Aaron L. Dennison, fondent l’American Waltham Watch Company et vont révolutionner l’industrie horlogère mondiale.
A l’opposé de l’établissage suisse, leur modèle repose sur l’industrialisation de la fabrication des mouvements.
Le système industriel va permettre aux USA de prendre rapidement des parts de marché dans le monde provoquant le réveil forcé de la Suisse qui, profitant de l'électrification du pays, modernisera ses ateliers avec des méthodes de fabrication standardisées mais toujours qualitatives.
>> La première guerre mondiale: partout dans le monde, l’industrie horlogère va devoir fortement augmenter sa production pour pouvoir répondre à l’explosion de la demande, essentiellement en montres destinées aux armées.
Mais la guerre terminée, la crise s’installe dans le monde horloger et la production est bien trop importante par rapport à une demande qui chute considérablement.
La Suisse, touchée comme les autres, va devoir prendre des mesures radicales pour rationaliser sa production, trop importante et de qualité devenue très inégale.
Pour résister à cette crise du début des années ‘20, l’industrie Suisse tente de s’organiser et voit naître, en 1924, la FH (Fédération suisse des associations de fabricants d’horlogerie) qui regroupe des chambres cantonales de commerce et de l’industrie. Son objectif sera d’organiser et de rationaliser la production suisse, tout comme d’établir des règles d’exportation.
Dans la même optique, en 1926 naît Ebauche SA (ou ESA) qui regroupe des fabriques d’ébauches et en 1927, l’UBAH (Union des branches annexes de l’horlogerie) pour la fourniture des pièces constitutives.
De l’autre côté de l’Atlantique, les grandes fabriques américaines sont également à la peine, d’autant qu’elles ont du mal à suivre les suisses sur le plan qualitatif. C’est ce qui poussera deux grosses sociétés américaines, Hamilton et Waltham, à soutenir les importantes mesures de protectionnisme mises en place par l’Etat.
En plus de taxes d'importation de plus en plus importantes, les montres produites à l’étranger (comprendre en Suisse) devront porter, de manière lisible et indélébile, la mention de leur origine tant sur le calibre que sur le cadran.
C’est l’origine de la mention “Swiss Made” sur le cadran des montres suisses, une mesure créée pour promouvoir et favoriser les montres américaines face aux montres suisses et réduire l’usage de mécanismes suisses dans certaines montres américaines.
Quand on voit que cette mention est devenue, partout dans le monde, un symbole de qualité, des générations d’horlogers helvétiques doivent encore rire de cette mesure protectionniste !
Au final, ces mesures n’auront que pour seul effet de faire exploser la contrebande de mécanismes et de montres suisses qui, par l’intermédiaire d’importateurs peu scrupuleux, changent de nationalité une fois arrivés sur le territoire américain.
Tout cela ne fait qu’augmenter les tensions commerciales entre les deux pays, la Suisse reprochant aux USA les taxes d’importations exorbitantes, les USA répondant qu’elles ne seraient pas nécessaires si la Suisse faisait cesser cette contrebande.
>> Arrive la crise de 1929, celle où les boursicoteurs de Wall-Street apprenaient à voler du haut des gratte ciels new yorkais, et si l’industrie horlogère est touchée des deux côtés, c’est bien la Suisse qui résiste le mieux et perd le moins d’emplois grâce aux restructurations entamées aux milieu de la décennie qui se termine.
Malgré cela, les petites maisons suisses ne sont pas toujours de taille à résister seules et certaines entreprises font de nouveau le choix des restructurations et des regroupements.
En 1930 est fondée la Société Suisse pour l'Industrie Horlogère (SSIH) qui, réunissant Omega et Tissot, rachètera plus tard Lemania et sa capacité à faire des complications horlogères, en particulier les chronographes (ce qui permettra notamment la naissance de la Speedmaster)
En 1931 l’ASUAG (Allgemeine Schweizerische Uhrenindustrie AG) reunit les fabricants d’ébauches de l’ESA, les groupements de fabricants d’assortiments, de balanciers et de spiraux et du GWC (groupe réunissant de nombreuses marques comme Longines, Tissot, Edox, Eterna, Mido, Rado, Oris… et nombre d’établisseurs).
C’est ainsi que l’horlogerie Suisse arrive tant bien que mal à passer la crise.
Les décennies passent, de nouveau florissantes, quand une nouvelle crise s’étend sur la planète horlogère.
Cette fois-ci, c’est depuis l’autre côté du Pacifique qu'une révolution arrive car du Japon débarquent les montres à quartz et en particulier les digitales.
>> Au début des années ‘80, ce que l’on appellera la “crise du quartz” va amputer l’horlogerie mondiale, et particulièrement suisse, de nombreuses parts de marché.
Sur tous les continents, de nombreuses petites sociétés qui n’auront pas anticipé le succès de ces montres révolutionnaires (très chères au début mais devenues rapidement très bon marché) vont rester sur le carreau.
Du côté de la Suisse, même les grands groupes sont en difficulté.
Fort de l'intégration d'Hamilton (très en avance dans le domaine du digital) dans la SSIH, celle-ci et l’ASUAG vont fusionner en 1983 pour donner naissance à la SMH (Société de Microélectronique et d’Horlogerie) et qui sera connue plus tard sous l'appellation Swatch Group, du nom de la petite montre économique à quartz qui contribuera grandement à la sauvegarde du groupe.
L’horlogerie suisse passe cette nouvelle crise et le nouveau millénaire, qui voit le retour en grâce des montres mécaniques (d’abord dans le domaine du luxe puis dans des modèles de plus en plus démocratiques), est de bon augure.
Partout dans le monde, de vieilles marques disparues vont ressusciter, des micro-marques vont naître, semblant oblitérer ce dernier siècle d’évolution forcée qui a pourtant vu tant la disparition de nombreuses petites marques que l'avènement de grands groupes horlogers. Si cela peut paraître contradictoire, cela montre tout de même la force de l’établissage qui, finalement, reste globalement le mode de fonctionnement d’un grand nombre de sociétés horlogères actuelles.
Ma petite histoire se termine ici, mais tous les jours, dans les pages mêmes de ce forum, nous contribuons tous à l’écriture de sa suite.
Merci de m’avoir lu, la prochaine fois je parlerai spécifiquement d’une petite marque suisse qui m’a tapé dans l'œil
A bientôt
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3847
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Pascal54, YanKristian, esox, Боб Лафрите, Aubergine, YvanSPB, LoLo et benseinfeld aiment ce message
Re: Une petite histoire du Swiss Made
Merci pour ce morceau d'histoire LeDocteur !
YanKristian- Administrateurs
- Messages : 1606
Date d'inscription : 06/08/2017
LeDocteur aime ce message
Re: Une petite histoire du Swiss Made
Un merci (un peu tardif ) LeDocteur pour ses explications sur l'histoire horlogère. J'ai appris bien des choses en lisant votre sujet.
LoLo- Kamarade
- Messages : 60
Date d'inscription : 14/09/2022
Localisation : Au Sud
Re: Une petite histoire du Swiss Made
De rien
C'est ce que je trouve génial avec les montres : si on gratte un peu le vernis, on découvre tout un univers d'histoires et d'anecdotes.
J'avais déjà effleuré le sujet à l'occasion d'une ou deux revues de montres, mais en creusant un peu plus, j'ai découvert quelques détails que je n'imaginais pas.
Et puis, il me semblait qu'un post un peu plus complet serait un bon préambule pour un (très) prochain sujet
C'est ce que je trouve génial avec les montres : si on gratte un peu le vernis, on découvre tout un univers d'histoires et d'anecdotes.
J'avais déjà effleuré le sujet à l'occasion d'une ou deux revues de montres, mais en creusant un peu plus, j'ai découvert quelques détails que je n'imaginais pas.
Et puis, il me semblait qu'un post un peu plus complet serait un bon préambule pour un (très) prochain sujet
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3847
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
YanKristian aime ce message
Re: Une petite histoire du Swiss Made
Et nous nous en réjouissons
YanKristian- Administrateurs
- Messages : 1606
Date d'inscription : 06/08/2017
LeDocteur aime ce message
Re: Une petite histoire du Swiss Made
LeDocteur: "C'est ce que je trouve génial avec les montres : si on gratte un peu le vernis, on découvre tout un univers d'histoires et d'anecdotes."
Et pas que pour les montres, c'est mon problème d'ailleurs. Je m'intéressais très vite à tout un tas de choses, à l'histoire, les guerres passées, l'histoire des objets, à l'industrie etc, etc. Plus intéressant encore c'est de partager avec d'autres ses découvertes et l'histoire qui ce cache derrière.
Et pas que pour les montres, c'est mon problème d'ailleurs. Je m'intéressais très vite à tout un tas de choses, à l'histoire, les guerres passées, l'histoire des objets, à l'industrie etc, etc. Plus intéressant encore c'est de partager avec d'autres ses découvertes et l'histoire qui ce cache derrière.
LoLo- Kamarade
- Messages : 60
Date d'inscription : 14/09/2022
Localisation : Au Sud
LeDocteur aime ce message
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