Les montres soviéto-hong-kongaises
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Les montres soviéto-hong-kongaises
Je me suis offert cette affreuse Rhino
Horreur hong-kongaise de base, me direz-vous, sauf qu'elle emboîte un Tchaïka 1800!
Et c'est le cas de nombreuses Rhino. Cette marque a eu une grande production. Son nom et le logo évoquent la corne de rhinocéros, produit miracle de la médecine traditionnelle chinoise puisqu'elle est censé soigner, entre autres, le cancer et l'impuissance (Hong Kong est d'ailleurs la plaque centrale du trafic mondial de corne de rhinocéros)- et la corne est dans ce logo flanqué du symbole du dollar: puissance et fortune donc...
C'est l'occasion d'un peu creuser un pan bizarre de l'histoire horlogère soviétique...
En 1948, guerre froide aidant, les autorités britanniques fermaient la seule organisations soviétique qui avait du personnel soviétique à Hong Kong, l’Exportkhleb, qui exportait à Hong Kong des produits pour la pharmacopée chinoise (ginseng, ramures de daims, etc.), du verre de construction, et importait des matières premières négociées dans la colonie.
Ces échanges commerciaux entre Hong Kong et l’URSS restèrent longtemps négligeables. Curieusement, ce sont les films soviétiques, qui connaissaient un grand succès, qui rapportaient le plus (le film Le Cirque est le principal succès au box office de Hong Kong en 1954!). La rupture entre la Chine et l’URSS ne changera rien : à la fin des années ‘60, les échanges entre l’URSS et Hong Kong restaient marginaux : l’URSS importait maintenant des produits textiles et ajoutait à ses produits d’exportation du papier journal et des médicaments. La balance des échanges était en défaveur de l’URSS.
Il existait alors à Hong Kong depuis la fin des années ‘50, une industrie de fabrication de pièces de l’habillement des montres (boîtes, cadrans, aiguilles, mais surtout des bracelets qui furent le premier produit "horloger" à être massivement exporté). Peu à peu, les industriels de Hong Kong commencèrent à emboîter des mouvements importés, puis à l’assembler ces mouvements à partir de pièces importées. Les mouvements étaient basiques et bon marchés, ils venaient de Suisse, du Japon, des États-Unis… et d’URSS.
Hong Kong au début des années '60
De la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1970, Hong Kong fonctionnera donc en tant que marché de transformation pour des produits mécaniques de bas de gamme. En 1969, l’exportation des montres assemblées dépasse en valeur pour la première fois l’exportation des pièces d’habillements de montre (pourtant en pleine croissance : la société Stelux fournit alors ses bracelets métalliques à Bulova, Zodiac et Tissot). En peu de temps, les exportations soviétiques vers Hong Kong vont tripler grâce aux mécanismes de montres (des Poljot 2609, Poljot 2609.2N, Poljot 2614.2H, Raketa 2609, Slava 1601, Slava 2427, Tchaïka 1600, Tchaïka 1601.A, Tchaïka 1800, Vostok 2214, et probablement d’autres types encore) qui deviennent le principal produit d’exportation soviétique dans la colonie. En 1971 l’URSS a exporté pour 58,4 mios HK$ de marchandises et importé seulement pour 300.000 HK$. L’exportation de mécanismes de montres ira croissante et deviendra une importante source de devises pour l’URSS.
De 1970 à 1975, les exportations de montres complètes de Hong Kong passent de 1970 à 1975 de 5,7 à 15,8 millions de pièces, la valeur globale des exportations horlogères (montres, boîtes, grosse horlogerie...) de 136,5 à 644,4 mios HK$. Le nombre d’établissements horlogers, qui était inférieur à 100 en 1970, s’élève à 207 en 1975, les emplois, inférieurs à 5.000 en 1970, à près de 8.000 en 1975.
Une fabrique de boîtiers de montre
A ce moment, les investissements directs étrangers réalisés dans l’industrie horlogère locale (notamment par Seiko, Citizen et Timex) s’accroissent fortement, à tel point que les 17 établissements sous contrôle de capitaux étrangers occupent, en 1975, plus des 63 % des effectifs de la branche. Sekonda, la marque d’exportation créé par Vremeks/Technointorg pour l’exportation de montres soviétiques en Grande-Bretagne commence à la fin des années '70, à faire assembler des montres à Hong Kong (avec des pièces soviétiques). Il semblerait que des Cornavin, une autre marque du Vremeks/Technointorg, aient aussi à ce moment été assemblées à Hong-Kong.
Cette phase correspond donc, pour l’industrie horlogère de Hong Kong, à la main-d’oeuvre abondante et bon marché, au transfert d’une technologie parvenue à maturité, suffisamment banalisée pour être délocalisée, du moins en ce qui concerne les opérations à forte intensité de travail. Typique est alors le parcours de la société Chung Nam qui a d’abord fabriqué des boîtier de montres, puis emboîté des mécanismes suisses et soviétiques (produisant mensuellement un million de montres !), puis fabriqué ses propres mouvements mécaniques grâce à un transfert de technologie suisse.
Une fabrique de mécanismes horlogers
De 1975 à 1982, la production horlogère locale connaît un essor prodigieux : le nombre de montres complètes exportées se monte en 1982 à 204,4 millions de pièces, la valeur globale des exportations horlogères à 7.168 mios HK$, le nombre d’établissements horlogers à 1.361 et l’emploi dans la branche à plus de 38.000 personnes occupées. C’est qu’une modification importante est survenue : les montres mécaniques, qui formaient l’immense majorité des exportations de montres de Hong Kong jusqu’au milieu des années 1970, n’en représentent plus en 1982 que les 14 %, pour 86 % de des montres électroniques (79 % à affichage digital, 7 % à affichage analogique).
Il faut remarquer que si l’URSS a exporté à Hong Kong des mouvements à quartz (de type 2356), c’est le Japon qui devient alors le principal fournisseur de l’industrie horlogère locale. Les investissements étrangers s’accroissent, mais leur part globale dans le secteur ne cesse de se réduire. Les industriels locaux s’adaptent très rapidement à la fabrication, ou du moins à l’assemblage final, de produits électroniques. C’est que cette production ne nécessite plus la maîtrise des technologies horlogères traditionnelles ; elle permet l’utilisation d’une main-d’oeuvre peu qualifiée, or l’industrie horlogère de Hong Kong exploitait une force de travail jeune, abondante, féminine en majorité (jusqu’à 74 % du personnel), travaillant dur pour de bas salaires.
Le même fabrique de mécanismes horlogers
En quelques années Hong Kong devient le premier pays exportateur mondial de montres et mouvements de montres. C’est ainsi que si au milieu des années '80, la production de Sekonda à Hong Kong commence à intégrer des composant asiatiques dans les montres à quartz, en 1986, cette production n'intègre plus aucune pièce soviétique. Le dynamisme des industriels de Hong Kong et la promptitude avec laquelle ils se sont lancés dans la fabrication d’articles de bas de gamme (les montres digitales incorporées dans des stylos-billes par exemple) a été un facteur de ce succès.
La recherche de profits immédiats caractérisant les investisseurs locaux, seulement 0,21 % du chiffre d’affaires dans l’horlogerie à Hong Kong était affectées à la recherche et au développement. Autres faiblesses : l’absence d’une politique de marque et d’une expérience en matière de marketing. On reste stupéfait devant les innombrables marques de montres hong-kongaises aux noms se voulant flatteurs (« Geneva », « Princeton », ...) mais confinant parfois au ridicule (« Millionaire de Lux », « D’vincci Crystal », ...). Parmi celles ayant emboîté du soviétique : Rhino et Drimex donc, mais aussi Citco, Aseikon (histoire d’évoquer Seiko), Farina, Kangaro, Orientex (histoire d’évoquer Orient), Qreini, Quest, Santima, et sans doute bien d’autres.
Dans les années ‘80, les industriels horlogers de Hong Kong vont multiplier leur production tout en baissant leurs prix, pour récupérer par la quantité ce qu’ils perdaient en profit par unité produite. Si les exportations de montres doublent au cours de cette dernière phase (de 146 à 325 millions de pièces de 1981 à 1985), leur valeur n’augmente que faiblement, puis tend même depuis 1984 à se réduire, la valeur unitaire des montres digitales exportées passant de 27,8 à 8,4 HK$ de 1981 à 1985. Plusieurs centaines d’entreprises disparaissent, soit en cessant toute production, soit en se convertissant à la fabrication d’autres articles électroniques, et un mouvement de concentration s’opère autour des firmes les plus solides, comme Chung Nam justement.
C’est ainsi que dans les années ‘80, l’industrie horlogère à Hong Kong entre dans une nouvelle phase : les exportations continuent à s’accroître (325,1 millions de montres exportées en 1985) ainsi que leur valeur globale (9.236.5 mios HK$ cette même année) ; par contre, le nombre d’établissements se réduit de quelques 200 unités depuis 1983 et les effectifs de la branche passent de plus de 42.000 en 1981 à 30.000 postes de travail environ en 1986.
Au cours de cette dernière période, l’activité horlogère de Hong Kong se délocalise vers les "zones économiques spéciales" en République Populaire de Chine pour prolonger une activité fondée sur l’exploitation d’une main-d’oeuvre abondante et bon marché et concentrée sur des produits de bas de gamme. Au moment de l’effondrement de l’URSS, Hong Kong est toujours le premier exportateur de montres (mais le deuxième en valeur après la Suisse) mais quelques années plus tard, elle perdra ce premier rang au profit de la Chine.
L'autre montre soviéto-hong-kongaise de ma collection: une Drimex emboîtant un Tchaïka 1601
Sources principales :
sur l’histoire de l’industrie horlogère de Hong Kong: voir ici
Sur les liens économiques entre l'URSS et Hong Kong: voir ici
Horreur hong-kongaise de base, me direz-vous, sauf qu'elle emboîte un Tchaïka 1800!
Et c'est le cas de nombreuses Rhino. Cette marque a eu une grande production. Son nom et le logo évoquent la corne de rhinocéros, produit miracle de la médecine traditionnelle chinoise puisqu'elle est censé soigner, entre autres, le cancer et l'impuissance (Hong Kong est d'ailleurs la plaque centrale du trafic mondial de corne de rhinocéros)- et la corne est dans ce logo flanqué du symbole du dollar: puissance et fortune donc...
C'est l'occasion d'un peu creuser un pan bizarre de l'histoire horlogère soviétique...
En 1948, guerre froide aidant, les autorités britanniques fermaient la seule organisations soviétique qui avait du personnel soviétique à Hong Kong, l’Exportkhleb, qui exportait à Hong Kong des produits pour la pharmacopée chinoise (ginseng, ramures de daims, etc.), du verre de construction, et importait des matières premières négociées dans la colonie.
Ces échanges commerciaux entre Hong Kong et l’URSS restèrent longtemps négligeables. Curieusement, ce sont les films soviétiques, qui connaissaient un grand succès, qui rapportaient le plus (le film Le Cirque est le principal succès au box office de Hong Kong en 1954!). La rupture entre la Chine et l’URSS ne changera rien : à la fin des années ‘60, les échanges entre l’URSS et Hong Kong restaient marginaux : l’URSS importait maintenant des produits textiles et ajoutait à ses produits d’exportation du papier journal et des médicaments. La balance des échanges était en défaveur de l’URSS.
Il existait alors à Hong Kong depuis la fin des années ‘50, une industrie de fabrication de pièces de l’habillement des montres (boîtes, cadrans, aiguilles, mais surtout des bracelets qui furent le premier produit "horloger" à être massivement exporté). Peu à peu, les industriels de Hong Kong commencèrent à emboîter des mouvements importés, puis à l’assembler ces mouvements à partir de pièces importées. Les mouvements étaient basiques et bon marchés, ils venaient de Suisse, du Japon, des États-Unis… et d’URSS.
Hong Kong au début des années '60
De la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1970, Hong Kong fonctionnera donc en tant que marché de transformation pour des produits mécaniques de bas de gamme. En 1969, l’exportation des montres assemblées dépasse en valeur pour la première fois l’exportation des pièces d’habillements de montre (pourtant en pleine croissance : la société Stelux fournit alors ses bracelets métalliques à Bulova, Zodiac et Tissot). En peu de temps, les exportations soviétiques vers Hong Kong vont tripler grâce aux mécanismes de montres (des Poljot 2609, Poljot 2609.2N, Poljot 2614.2H, Raketa 2609, Slava 1601, Slava 2427, Tchaïka 1600, Tchaïka 1601.A, Tchaïka 1800, Vostok 2214, et probablement d’autres types encore) qui deviennent le principal produit d’exportation soviétique dans la colonie. En 1971 l’URSS a exporté pour 58,4 mios HK$ de marchandises et importé seulement pour 300.000 HK$. L’exportation de mécanismes de montres ira croissante et deviendra une importante source de devises pour l’URSS.
De 1970 à 1975, les exportations de montres complètes de Hong Kong passent de 1970 à 1975 de 5,7 à 15,8 millions de pièces, la valeur globale des exportations horlogères (montres, boîtes, grosse horlogerie...) de 136,5 à 644,4 mios HK$. Le nombre d’établissements horlogers, qui était inférieur à 100 en 1970, s’élève à 207 en 1975, les emplois, inférieurs à 5.000 en 1970, à près de 8.000 en 1975.
Une fabrique de boîtiers de montre
A ce moment, les investissements directs étrangers réalisés dans l’industrie horlogère locale (notamment par Seiko, Citizen et Timex) s’accroissent fortement, à tel point que les 17 établissements sous contrôle de capitaux étrangers occupent, en 1975, plus des 63 % des effectifs de la branche. Sekonda, la marque d’exportation créé par Vremeks/Technointorg pour l’exportation de montres soviétiques en Grande-Bretagne commence à la fin des années '70, à faire assembler des montres à Hong Kong (avec des pièces soviétiques). Il semblerait que des Cornavin, une autre marque du Vremeks/Technointorg, aient aussi à ce moment été assemblées à Hong-Kong.
Cette phase correspond donc, pour l’industrie horlogère de Hong Kong, à la main-d’oeuvre abondante et bon marché, au transfert d’une technologie parvenue à maturité, suffisamment banalisée pour être délocalisée, du moins en ce qui concerne les opérations à forte intensité de travail. Typique est alors le parcours de la société Chung Nam qui a d’abord fabriqué des boîtier de montres, puis emboîté des mécanismes suisses et soviétiques (produisant mensuellement un million de montres !), puis fabriqué ses propres mouvements mécaniques grâce à un transfert de technologie suisse.
Une fabrique de mécanismes horlogers
De 1975 à 1982, la production horlogère locale connaît un essor prodigieux : le nombre de montres complètes exportées se monte en 1982 à 204,4 millions de pièces, la valeur globale des exportations horlogères à 7.168 mios HK$, le nombre d’établissements horlogers à 1.361 et l’emploi dans la branche à plus de 38.000 personnes occupées. C’est qu’une modification importante est survenue : les montres mécaniques, qui formaient l’immense majorité des exportations de montres de Hong Kong jusqu’au milieu des années 1970, n’en représentent plus en 1982 que les 14 %, pour 86 % de des montres électroniques (79 % à affichage digital, 7 % à affichage analogique).
Il faut remarquer que si l’URSS a exporté à Hong Kong des mouvements à quartz (de type 2356), c’est le Japon qui devient alors le principal fournisseur de l’industrie horlogère locale. Les investissements étrangers s’accroissent, mais leur part globale dans le secteur ne cesse de se réduire. Les industriels locaux s’adaptent très rapidement à la fabrication, ou du moins à l’assemblage final, de produits électroniques. C’est que cette production ne nécessite plus la maîtrise des technologies horlogères traditionnelles ; elle permet l’utilisation d’une main-d’oeuvre peu qualifiée, or l’industrie horlogère de Hong Kong exploitait une force de travail jeune, abondante, féminine en majorité (jusqu’à 74 % du personnel), travaillant dur pour de bas salaires.
Le même fabrique de mécanismes horlogers
En quelques années Hong Kong devient le premier pays exportateur mondial de montres et mouvements de montres. C’est ainsi que si au milieu des années '80, la production de Sekonda à Hong Kong commence à intégrer des composant asiatiques dans les montres à quartz, en 1986, cette production n'intègre plus aucune pièce soviétique. Le dynamisme des industriels de Hong Kong et la promptitude avec laquelle ils se sont lancés dans la fabrication d’articles de bas de gamme (les montres digitales incorporées dans des stylos-billes par exemple) a été un facteur de ce succès.
La recherche de profits immédiats caractérisant les investisseurs locaux, seulement 0,21 % du chiffre d’affaires dans l’horlogerie à Hong Kong était affectées à la recherche et au développement. Autres faiblesses : l’absence d’une politique de marque et d’une expérience en matière de marketing. On reste stupéfait devant les innombrables marques de montres hong-kongaises aux noms se voulant flatteurs (« Geneva », « Princeton », ...) mais confinant parfois au ridicule (« Millionaire de Lux », « D’vincci Crystal », ...). Parmi celles ayant emboîté du soviétique : Rhino et Drimex donc, mais aussi Citco, Aseikon (histoire d’évoquer Seiko), Farina, Kangaro, Orientex (histoire d’évoquer Orient), Qreini, Quest, Santima, et sans doute bien d’autres.
Dans les années ‘80, les industriels horlogers de Hong Kong vont multiplier leur production tout en baissant leurs prix, pour récupérer par la quantité ce qu’ils perdaient en profit par unité produite. Si les exportations de montres doublent au cours de cette dernière phase (de 146 à 325 millions de pièces de 1981 à 1985), leur valeur n’augmente que faiblement, puis tend même depuis 1984 à se réduire, la valeur unitaire des montres digitales exportées passant de 27,8 à 8,4 HK$ de 1981 à 1985. Plusieurs centaines d’entreprises disparaissent, soit en cessant toute production, soit en se convertissant à la fabrication d’autres articles électroniques, et un mouvement de concentration s’opère autour des firmes les plus solides, comme Chung Nam justement.
C’est ainsi que dans les années ‘80, l’industrie horlogère à Hong Kong entre dans une nouvelle phase : les exportations continuent à s’accroître (325,1 millions de montres exportées en 1985) ainsi que leur valeur globale (9.236.5 mios HK$ cette même année) ; par contre, le nombre d’établissements se réduit de quelques 200 unités depuis 1983 et les effectifs de la branche passent de plus de 42.000 en 1981 à 30.000 postes de travail environ en 1986.
Au cours de cette dernière période, l’activité horlogère de Hong Kong se délocalise vers les "zones économiques spéciales" en République Populaire de Chine pour prolonger une activité fondée sur l’exploitation d’une main-d’oeuvre abondante et bon marché et concentrée sur des produits de bas de gamme. Au moment de l’effondrement de l’URSS, Hong Kong est toujours le premier exportateur de montres (mais le deuxième en valeur après la Suisse) mais quelques années plus tard, elle perdra ce premier rang au profit de la Chine.
L'autre montre soviéto-hong-kongaise de ma collection: une Drimex emboîtant un Tchaïka 1601
Sources principales :
sur l’histoire de l’industrie horlogère de Hong Kong: voir ici
Sur les liens économiques entre l'URSS et Hong Kong: voir ici
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