L'histoire de la marque Zodiac
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L'histoire de la marque Zodiac
Bonjour à tous
Pour faire suite ma petite introduction à l'univers des montres suisses, je vais évoquer aujourd’hui une marque de montres que j’affectionne particulièrement : la marque Zodiac.
(NB: certaines dates peuvent légèrement différer selon les sources)
>> La famille Calame
C’est la famille Calame qui a fondé la marque de montres suisses Zodiac.
On peut trouver des traces de cette famille dans le canton de Neuchâtel depuis 1537 lorsque les Calame s'installent comme agriculteurs dans la région.
Au fil des générations et comme beaucoup d’agriculteurs suisses à l’époque (comme je l’ai évoqué ailleurs), les Calame deviennent également horlogers durant les périodes hivernales.
En 1864, Ariste Calame s’installe au Locle pour apprendre l’horlogerie, il finit par y créer un atelier d’établissage en 1882.
C’est l’année qui a été retenue comme fondatrice par la société actuelle, même si à cette époque elle ne s'appelle pas encore Zodiac.
En 1895, son fils, Louis-Ariste, le rejoint avant de prendre, en 1900, la direction de la désormais nommée société Louis Ariste Calame.
Le nom Zodiac est déposé en 1908, même si le nom n’est pas vraiment utilisé car l’activité de l’entreprise consiste essentiellement à assembler des montres pour d’autres marques.
En 1916, un pas important est franchi lorsque Louis-Ariste décide de fabriquer ses propres ébauches, donnant ainsi naissance au premier mouvement Zodiac.
En 1922 la troisième génération, en la personne de René Ariste Calame, rejoint l’entreprise et c’est sous son impulsion qu’elle sera rebaptisée Manufacture d’Horlogerie Zodiac en 1928 puis Zodiac SA en 1933.
Son frère Maurice le rejoint en 1945 et sera chargé de moderniser la partie commerciale de la société.
Le logo Zodiac, une croix cerclée, apparaît sur les cadrans à cette époque.
>> Les chevaliers du Zodiac
(désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher )
Entre les mains de la famille Calame, la société n’aura de cesse de faire évoluer ses montres, tant dans la précision et la fiabilité des mécanismes, que dans le design ou les performances. Zodiac sera à l’origine de nombreux brevets et innovations techniques.
Des modèles qui resteront dans l’histoire de la marque pour leurs innovations techniques ou leur design:
- Système antichoc spécifique breveté en 1930,
- Autographic (l’une des première montra automatique à réserve de marche) en 1949,
- Seawolf en 1953 (l’une des deux première montre de plongée grand public),
puis dans la deuxième moitié des années '60, la Super Seawolf et son étanchéité de 750m grâce à son système de couronne et de fond breveté.
- Aerospace en 1960 (GMT),
- Spacetronic en 1967 (première montre suisse électronique),
- Astrographic en 1969 (et ses aiguilles flottantes dit “cadran mystère”)
- première montre LCD certifiée chronomètre en 1977
(pas tout à fait sûr du modèle)
>> Zodiac en Amérique : grandeur et décadence
La société Zodiac s’est particulièrement illustrée sur le marché des USA où elle y a rencontré beaucoup de succès, en particulier, pendant la guerre du Vietnam, la Seawolf fut très appréciée des soldats qui l'utilisaient volontiers pour remplacer avantageusement les montres fournies par l’armée US.
Ce n’est donc pas étonnant que la marque ait particulièrement orienté sa production vers ce pays.
Si cela contribua grandement à son développement, ce fut également l’une des causes de sa chute.
Pour commencer, il y eut aux USA, à la fin des années 60, un tueur en série qui se rendit tristement célèbre par les meurtres qu’il commettait mais surtout par la manière qu’il avait de provoquer la police et de communiquer avec la presse. Se nommant lui-même le Zodiac, il signait ses lettres du sigle de la marque.
On ne peut pas dire que cela fit de la bonne publicité aux montres Zodiac, d’autant que le tueur ne fut jamais identifié.
Il sévit jusqu’au début des années 70.
C’est à cette époque que Pierre Calame prend la direction de l’entreprise, juste à temps pour subir de plein fouet la crise du quartz.
En effet, si Zodiac a bien créé des montres à quartz de haute performance à cette époque, celles-ci ne peuvent rivaliser avec les quartz bon marché produits aux Etats Unis et la filiale américaine fait faillite, entraînant dans sa chute la manufacture suisse.
>> Les années sombres
En 1978, Zodiac est racheté par le groupe Dixi (Zenith, Movado…) et est mise en sommeil quelques années au point qu’en 1982, c’est Zénith qui fabrique des montres siglées Zodiac.
En 1990, la marque est rachetée par Willy Gad Monnier, un ancien de Tag Heuer et s’installe à Neuchâtel.
Si la volonté de relance est sincère, les modèles ressemblent trop à cette autre marque suisse et, ne trouvant pas sa clientèle, la société fait faillite en 1997.
En 1998, c’est un fond spéculatif américain qui met la main sur la marque et la revendra en 2001 au groupe téxan Fossil.
>> 2001, l’Odysée du Zodiac
Fossil est une marque d’horlogerie et d’accessoires américaine fondée en 1984.
Vous la connaissez probablement pour avoir croisé l’une des nombreuses marques de leur portefeuille de licences (Armani, Columbia, Diesel, DKNY, Adidas…), des montres pour la plupart fabriquées dans leurs usines chinoises et vendues dans des bijouteries bon marché que l’on croise souvent dans les galeries marchandes de nos supermarchés.
En tout cas, pas des marques très réputées dans le monde horloger, et ainsi, le rachat d’une marque comme Zodiac par un tel groupe pouvait faire craindre le pire.
C’était sans compter sur une certaine sincérité de la part de Fossil quant à ses objectifs à long terme.
En effet, il aurait été facile de simplement conserver le nom “Zodiac” et de sortir en série des montres de mode des chaînes de fabrication chinoises.
Mais ici, la volonté des dirigeants américains était tout autre et le projet décidé pour la vénérable marque suisse était de laisser une relative liberté de conception tout en conservant le label Swiss Made afin de lui permettre d’évoluer à son rythme.
Et Fossil était prêt à investir bien au-delà de la marque Zodiac.
En réalité, le groupe téxan se trouve face une double problématique.
Globalement, la tendance du marché est à la montée en gamme et sur ce point, Fossil à quelques difficultés sur ses deux marchés principaux : les USA et l’Asie.
Aux USA, il manque au groupe une marque forte qui puisse trouver son chemin auprès des fans d’horlogerie.
En Asie, c’est différent : s'il y a bien des marques du groupe, comme Burberry, qui fonctionnent bien, la clientèle locale n’est pas prête à payer un prix élevé pour une montre de fabrication chinoise et il est donc impossible de lutter face aux montres fabriquées en suisse.
Parallèlement au rachat de Zodiac, Fossil fait également l’acquisition de Synergies Horlogères pour la fabrication de mouvements. Mais il est prévu qu’en 2017 la législation du Swiss Made se durcisse, imposant que 60% de la valeur de la montre soit de fabrication suisse. Fossil continue donc sa partie de Monopoly et fait également l’acquisition de Montres Antima (établissage) et Meliga Habillement Horloger (bracelets et boîtiers).
Ainsi, le groupe horloger peut donc produire des montres en Suisse (et pas uniquement des Zodiac).
Synergies Horlogères sera (en grande partie) revendu quelques années après à Christopher Ward mais en 2012, Fossil reprendra la société Swiss Technology Production (ou STP) pour ses calibres de montres.
>> Zodiac aujourd’hui
Aujourd’hui installée à Bienne, Zodiac poursuit donc sa résurrection, lentement mais sûrement. Fossil est très prudent dans la gestion de son bébé et procède pas à pas.
Malgré sa longue histoire, Zodiac s’apparente presque à une micro marque et à une place à part dans l’univers du groupe.
En 2022, la production totale (de la trentaine de modèles au catalogue) était de seulement 6 000 pièces (pour un objectif à court terme de 10 000 pièces) ce qui représente moins que certains tirages limités d’un seul modèle chez un fabricant japonais connu.
En conséquence et afin de pouvoir fournir correctement tous les distributeurs officiels, ceux-ci sont en nombre très limités (moins d’une trentaine en 2022, pour l’ensemble de la planète).
Même prudence concernant les mécanismes. Si on oublie le quasi incident industriel du STP3-13, les mécanismes trois aiguilles (STP1-11 et dérivés) sont fiables et les modèles à complication sont d'abord commercialisés avec des calibres externes avant que STP ne les fabrique si le succès est au rendez-vous. C’est le cas des modèles GMT (mouvement Soprod) ou le tout récent chronographe (mouvement Selitta).
Pour le reste, Zodiac puise dans sa longue histoire pour produire des modèles iconiques (à commencer par sa gamme phare, la Super Sea Wolf), très colorés (comme cela a toujours été plus ou moins le cas) et parfois dotés de caractéristiques dignes du segment supérieur comme des lunettes ou des boîtiers en céramique, du titane ou des cadrans en météorites.
C’est tout pour aujourd’hui, merci de m'avoir lu
(une petite vidéo intéressante ICI)
A suivre…
Pour faire suite ma petite introduction à l'univers des montres suisses, je vais évoquer aujourd’hui une marque de montres que j’affectionne particulièrement : la marque Zodiac.
(NB: certaines dates peuvent légèrement différer selon les sources)
>> La famille Calame
C’est la famille Calame qui a fondé la marque de montres suisses Zodiac.
On peut trouver des traces de cette famille dans le canton de Neuchâtel depuis 1537 lorsque les Calame s'installent comme agriculteurs dans la région.
Au fil des générations et comme beaucoup d’agriculteurs suisses à l’époque (comme je l’ai évoqué ailleurs), les Calame deviennent également horlogers durant les périodes hivernales.
En 1864, Ariste Calame s’installe au Locle pour apprendre l’horlogerie, il finit par y créer un atelier d’établissage en 1882.
C’est l’année qui a été retenue comme fondatrice par la société actuelle, même si à cette époque elle ne s'appelle pas encore Zodiac.
En 1895, son fils, Louis-Ariste, le rejoint avant de prendre, en 1900, la direction de la désormais nommée société Louis Ariste Calame.
Le nom Zodiac est déposé en 1908, même si le nom n’est pas vraiment utilisé car l’activité de l’entreprise consiste essentiellement à assembler des montres pour d’autres marques.
En 1916, un pas important est franchi lorsque Louis-Ariste décide de fabriquer ses propres ébauches, donnant ainsi naissance au premier mouvement Zodiac.
En 1922 la troisième génération, en la personne de René Ariste Calame, rejoint l’entreprise et c’est sous son impulsion qu’elle sera rebaptisée Manufacture d’Horlogerie Zodiac en 1928 puis Zodiac SA en 1933.
Son frère Maurice le rejoint en 1945 et sera chargé de moderniser la partie commerciale de la société.
Le logo Zodiac, une croix cerclée, apparaît sur les cadrans à cette époque.
>> Les chevaliers du Zodiac
(désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher )
Entre les mains de la famille Calame, la société n’aura de cesse de faire évoluer ses montres, tant dans la précision et la fiabilité des mécanismes, que dans le design ou les performances. Zodiac sera à l’origine de nombreux brevets et innovations techniques.
Des modèles qui resteront dans l’histoire de la marque pour leurs innovations techniques ou leur design:
- Système antichoc spécifique breveté en 1930,
- Autographic (l’une des première montra automatique à réserve de marche) en 1949,
- Seawolf en 1953 (l’une des deux première montre de plongée grand public),
puis dans la deuxième moitié des années '60, la Super Seawolf et son étanchéité de 750m grâce à son système de couronne et de fond breveté.
- Aerospace en 1960 (GMT),
- Spacetronic en 1967 (première montre suisse électronique),
- Astrographic en 1969 (et ses aiguilles flottantes dit “cadran mystère”)
- première montre LCD certifiée chronomètre en 1977
(pas tout à fait sûr du modèle)
>> Zodiac en Amérique : grandeur et décadence
La société Zodiac s’est particulièrement illustrée sur le marché des USA où elle y a rencontré beaucoup de succès, en particulier, pendant la guerre du Vietnam, la Seawolf fut très appréciée des soldats qui l'utilisaient volontiers pour remplacer avantageusement les montres fournies par l’armée US.
Ce n’est donc pas étonnant que la marque ait particulièrement orienté sa production vers ce pays.
Si cela contribua grandement à son développement, ce fut également l’une des causes de sa chute.
Pour commencer, il y eut aux USA, à la fin des années 60, un tueur en série qui se rendit tristement célèbre par les meurtres qu’il commettait mais surtout par la manière qu’il avait de provoquer la police et de communiquer avec la presse. Se nommant lui-même le Zodiac, il signait ses lettres du sigle de la marque.
On ne peut pas dire que cela fit de la bonne publicité aux montres Zodiac, d’autant que le tueur ne fut jamais identifié.
Il sévit jusqu’au début des années 70.
C’est à cette époque que Pierre Calame prend la direction de l’entreprise, juste à temps pour subir de plein fouet la crise du quartz.
En effet, si Zodiac a bien créé des montres à quartz de haute performance à cette époque, celles-ci ne peuvent rivaliser avec les quartz bon marché produits aux Etats Unis et la filiale américaine fait faillite, entraînant dans sa chute la manufacture suisse.
>> Les années sombres
En 1978, Zodiac est racheté par le groupe Dixi (Zenith, Movado…) et est mise en sommeil quelques années au point qu’en 1982, c’est Zénith qui fabrique des montres siglées Zodiac.
En 1990, la marque est rachetée par Willy Gad Monnier, un ancien de Tag Heuer et s’installe à Neuchâtel.
Si la volonté de relance est sincère, les modèles ressemblent trop à cette autre marque suisse et, ne trouvant pas sa clientèle, la société fait faillite en 1997.
En 1998, c’est un fond spéculatif américain qui met la main sur la marque et la revendra en 2001 au groupe téxan Fossil.
>> 2001, l’Odysée du Zodiac
Fossil est une marque d’horlogerie et d’accessoires américaine fondée en 1984.
Vous la connaissez probablement pour avoir croisé l’une des nombreuses marques de leur portefeuille de licences (Armani, Columbia, Diesel, DKNY, Adidas…), des montres pour la plupart fabriquées dans leurs usines chinoises et vendues dans des bijouteries bon marché que l’on croise souvent dans les galeries marchandes de nos supermarchés.
En tout cas, pas des marques très réputées dans le monde horloger, et ainsi, le rachat d’une marque comme Zodiac par un tel groupe pouvait faire craindre le pire.
C’était sans compter sur une certaine sincérité de la part de Fossil quant à ses objectifs à long terme.
En effet, il aurait été facile de simplement conserver le nom “Zodiac” et de sortir en série des montres de mode des chaînes de fabrication chinoises.
Mais ici, la volonté des dirigeants américains était tout autre et le projet décidé pour la vénérable marque suisse était de laisser une relative liberté de conception tout en conservant le label Swiss Made afin de lui permettre d’évoluer à son rythme.
Et Fossil était prêt à investir bien au-delà de la marque Zodiac.
En réalité, le groupe téxan se trouve face une double problématique.
Globalement, la tendance du marché est à la montée en gamme et sur ce point, Fossil à quelques difficultés sur ses deux marchés principaux : les USA et l’Asie.
Aux USA, il manque au groupe une marque forte qui puisse trouver son chemin auprès des fans d’horlogerie.
En Asie, c’est différent : s'il y a bien des marques du groupe, comme Burberry, qui fonctionnent bien, la clientèle locale n’est pas prête à payer un prix élevé pour une montre de fabrication chinoise et il est donc impossible de lutter face aux montres fabriquées en suisse.
Parallèlement au rachat de Zodiac, Fossil fait également l’acquisition de Synergies Horlogères pour la fabrication de mouvements. Mais il est prévu qu’en 2017 la législation du Swiss Made se durcisse, imposant que 60% de la valeur de la montre soit de fabrication suisse. Fossil continue donc sa partie de Monopoly et fait également l’acquisition de Montres Antima (établissage) et Meliga Habillement Horloger (bracelets et boîtiers).
Ainsi, le groupe horloger peut donc produire des montres en Suisse (et pas uniquement des Zodiac).
Synergies Horlogères sera (en grande partie) revendu quelques années après à Christopher Ward mais en 2012, Fossil reprendra la société Swiss Technology Production (ou STP) pour ses calibres de montres.
>> Zodiac aujourd’hui
Aujourd’hui installée à Bienne, Zodiac poursuit donc sa résurrection, lentement mais sûrement. Fossil est très prudent dans la gestion de son bébé et procède pas à pas.
Malgré sa longue histoire, Zodiac s’apparente presque à une micro marque et à une place à part dans l’univers du groupe.
En 2022, la production totale (de la trentaine de modèles au catalogue) était de seulement 6 000 pièces (pour un objectif à court terme de 10 000 pièces) ce qui représente moins que certains tirages limités d’un seul modèle chez un fabricant japonais connu.
En conséquence et afin de pouvoir fournir correctement tous les distributeurs officiels, ceux-ci sont en nombre très limités (moins d’une trentaine en 2022, pour l’ensemble de la planète).
Même prudence concernant les mécanismes. Si on oublie le quasi incident industriel du STP3-13, les mécanismes trois aiguilles (STP1-11 et dérivés) sont fiables et les modèles à complication sont d'abord commercialisés avec des calibres externes avant que STP ne les fabrique si le succès est au rendez-vous. C’est le cas des modèles GMT (mouvement Soprod) ou le tout récent chronographe (mouvement Selitta).
Pour le reste, Zodiac puise dans sa longue histoire pour produire des modèles iconiques (à commencer par sa gamme phare, la Super Sea Wolf), très colorés (comme cela a toujours été plus ou moins le cas) et parfois dotés de caractéristiques dignes du segment supérieur comme des lunettes ou des boîtiers en céramique, du titane ou des cadrans en météorites.
C’est tout pour aujourd’hui, merci de m'avoir lu
(une petite vidéo intéressante ICI)
A suivre…
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3847
Date d'inscription : 07/08/2014
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