Les marques soviétiques pour l'exportation
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Oui mais l'INPI n'indique que l'enregistrement des marques en France, à l'origine, la marque Sekonda est créée par Time Products Ltd pour le compte du Chasprom.
Elco Clocks & Watches Ltd était clairement liée à Time Products Ltd, mais je n'ai pas encore bien compris comment.
Il faut que j'épluche les documents ci-dessous (et quelques autres):
premier document
second document
troisième document
C'est curieux que tu parles d'Elco parce qu'il vient de se vendre sur Ebay une Elco emboîtant un 2608 de la 1ère Fabrique de Montres de Moscou avec un très curieux marquage export sur le rochet:
Elco Clocks & Watches Ltd a été créé en décembre 1945 (ci-dessous une pub de 1946) et importait surtout des montres suisses
Voici une Elco en or de la fin des années '50.
Le mécanisme est un Helvetia à 28 rubis, calibre 841. Helvetia était un nom de marque utilisé par la General Watch Company (fondée par Louis Brandt - fondateur d'Omega).
Le boîtier est en or 9 carats et il y a des poinçons à l'intérieur du boîtier pour London 1956 avec une marque de fabricant ECW (pour Elco Clocks and Watches).
Elco Clocks & Watches Ltd était clairement liée à Time Products Ltd, mais je n'ai pas encore bien compris comment.
Il faut que j'épluche les documents ci-dessous (et quelques autres):
premier document
second document
troisième document
C'est curieux que tu parles d'Elco parce qu'il vient de se vendre sur Ebay une Elco emboîtant un 2608 de la 1ère Fabrique de Montres de Moscou avec un très curieux marquage export sur le rochet:
Elco Clocks & Watches Ltd a été créé en décembre 1945 (ci-dessous une pub de 1946) et importait surtout des montres suisses
Voici une Elco en or de la fin des années '50.
Le mécanisme est un Helvetia à 28 rubis, calibre 841. Helvetia était un nom de marque utilisé par la General Watch Company (fondée par Louis Brandt - fondateur d'Omega).
Le boîtier est en or 9 carats et il y a des poinçons à l'intérieur du boîtier pour London 1956 avec une marque de fabricant ECW (pour Elco Clocks and Watches).
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
De temps en temps, faute de pouvoir trouver une nouvelle marque, j'essaie d'éclaircir l'histoire de marques déjà repérées.
Là je me suis attaqué à Kingston.
Je vous épargne les détails, cela a été une marque déposée aux USA, mais celles emboitant des calibres soviétiques ne relèvent pas de la société ayant eu la propriété de cette marque.
On retrouve le cas de figure connu d'une marque tombée en désuétude mais reprise parce pouvant sembler familière.
Tout indique qu'elle a été reprise par les assembleurs de montres soviétiques aux îles Vierges.
Mais j'ai ensuite suivi le fil d'un indice qui avait intrigué nos amis de WUS sur ce fil: le marquage A-2000 sur le rochet de certaines Poljot.
J'ai été récompensé de mes efforts car les recherches à partir de ce marquage m'ont permis de découvrir une nouvelle marque soviétique d'exportation: Bentley
Il en va de cette Bentley comme des Kingston: ancienne marque tombée dans le domaine public et réutilisée (sans être déposée) pour l'occasion.
Et puis j'ai essayé de comprendre la logique de la ventilation de ces mécanismes Poljot marqués A-2000.
Voilà à quoi j'arrive:
Première constatation: ils n'apparaissent que sur les marques autres que Poljot et les classiques marques d'export( (genre Sekonda)
Deuxième constatation: ils n'apparaissent (quasiment?) QUE dans les productions des îles Vierges
Troisième constatation (qui est une confirmation): Jean Cardot est une marque fourre-tout mise à toutes les sauces par les officines soviétiques d'export ('îles vierges, Hong Kong), ce en quoi elle fait penser à la marque Cornavin.
Là je me suis attaqué à Kingston.
Je vous épargne les détails, cela a été une marque déposée aux USA, mais celles emboitant des calibres soviétiques ne relèvent pas de la société ayant eu la propriété de cette marque.
On retrouve le cas de figure connu d'une marque tombée en désuétude mais reprise parce pouvant sembler familière.
Tout indique qu'elle a été reprise par les assembleurs de montres soviétiques aux îles Vierges.
Mais j'ai ensuite suivi le fil d'un indice qui avait intrigué nos amis de WUS sur ce fil: le marquage A-2000 sur le rochet de certaines Poljot.
J'ai été récompensé de mes efforts car les recherches à partir de ce marquage m'ont permis de découvrir une nouvelle marque soviétique d'exportation: Bentley
Il en va de cette Bentley comme des Kingston: ancienne marque tombée dans le domaine public et réutilisée (sans être déposée) pour l'occasion.
Et puis j'ai essayé de comprendre la logique de la ventilation de ces mécanismes Poljot marqués A-2000.
Voilà à quoi j'arrive:
Première constatation: ils n'apparaissent que sur les marques autres que Poljot et les classiques marques d'export( (genre Sekonda)
Deuxième constatation: ils n'apparaissent (quasiment?) QUE dans les productions des îles Vierges
Troisième constatation (qui est une confirmation): Jean Cardot est une marque fourre-tout mise à toutes les sauces par les officines soviétiques d'export ('îles vierges, Hong Kong), ce en quoi elle fait penser à la marque Cornavin.
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Une belle Nissim emboîtant, elle aussi, un Poljot 2414 (la version avec dateur du 2409)
Deux autres dont on peut supposer qu'elles embarquent le même mécanisme
Curieux: ce lot en vente sur Ebay (vendeur britannique)
Avec des Nissim pour dame emboîtant des Zaria 1600 ou 160A à 17 rubis
Nissim (hébreu : ניסים miracles) est un nom propre juif oriental et séfarade utilisé comme prénom
Nissim avait été une marque de la société horlogère suisse Nissim Nachtigall / Montres Neten (La Chaux-de-Fonds) dans les années '20, mais la marque qui nous intéresse a été déposée par Paul Weisz KG, à Pforzheim (D), le 20 mars 1958.
La Paul Weisz - Uhrenfabrik Futura a été active à Pforzheim de 1955 à 1969.
Les autres marques de cette société étaient Franklin, Futura, Futura-Watch et Futuramatic (marques enregistrées entre 1951 et 1956).
La société avait aussi un siège en Suisse, à Lugano.
Une Futura produite par (ou pour) Paul Weisz avec un calibre suisse FHS 72-4 (c'est bien le logo déposé par Paul Weisz)
Le fond est estampé en français
Une autre Futura:
A l'intérieur, un petit mouvement suisse Sonceboz
La logique serait: dans les Nissim, des mouvements soviétiques, dans les Futura, des mouvements suisses?
Ou même: les Nissim, produites en URSS et les Futura produites en suisse?
Ici une Nissim avec un logo différent et un mécanisme inconnu (pas de photo)
Il y a une tombe au cimetière juif de Pforzheim qui pourrait être celle de notre Paul Weicz.
Deux autres dont on peut supposer qu'elles embarquent le même mécanisme
Curieux: ce lot en vente sur Ebay (vendeur britannique)
Avec des Nissim pour dame emboîtant des Zaria 1600 ou 160A à 17 rubis
Nissim (hébreu : ניסים miracles) est un nom propre juif oriental et séfarade utilisé comme prénom
Nissim avait été une marque de la société horlogère suisse Nissim Nachtigall / Montres Neten (La Chaux-de-Fonds) dans les années '20, mais la marque qui nous intéresse a été déposée par Paul Weisz KG, à Pforzheim (D), le 20 mars 1958.
La Paul Weisz - Uhrenfabrik Futura a été active à Pforzheim de 1955 à 1969.
Les autres marques de cette société étaient Franklin, Futura, Futura-Watch et Futuramatic (marques enregistrées entre 1951 et 1956).
La société avait aussi un siège en Suisse, à Lugano.
Une Futura produite par (ou pour) Paul Weisz avec un calibre suisse FHS 72-4 (c'est bien le logo déposé par Paul Weisz)
Le fond est estampé en français
Une autre Futura:
A l'intérieur, un petit mouvement suisse Sonceboz
La logique serait: dans les Nissim, des mouvements soviétiques, dans les Futura, des mouvements suisses?
Ou même: les Nissim, produites en URSS et les Futura produites en suisse?
Ici une Nissim avec un logo différent et un mécanisme inconnu (pas de photo)
Il y a une tombe au cimetière juif de Pforzheim qui pourrait être celle de notre Paul Weicz.
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Voici une Eisenhardt autrichienne emboîtant un Poljot 2414
Les Eisenhardt sont les cousines des Junghans.
Junghans nait en 1861 à Schramberg, une petite ville de Forêt-Noire, lorsque Erhard Junghans et son beau-fils Jakob Zekker-Tobler, lancent une activité de production de pièces détachées pour l’industrie horlogère. Rapidement, le haut niveau de finition des pièces rend l’entreprise célèbre au sein de la sphère horlogère. Ce n’est qu’en 1866 que les horlogers de l’entreprise commencent à produire et assembler les premières montres portant la marque Junghans.
Junghans développe de nombreux brevets et processus de fabrication, qui donne à l’entreprise une avance en termes de qualité et de finition.
En 1903, Junghans est le plus important fabricant de montres au monde. Avec plus de 3000 salariés, l’entreprise fabrique, à l’époque, plus de 3 millions de montres chaque année.
En 1920, une succursale est fondée à Vienne.
En 1927 commence la production de montres-bracelets.
En 1931 est constituée la société Gebrüder Junghans Wien, comme filiale autrichienne de la Gebrüder Junghans AG, au 8 Hermanngasse, dans le 7e arrondissement de Vienne, dans un bâtiment art nouveau datant de 1912.
La société viennoise est dirigée par Carl Eisenhardt.
A la mort de Carl Eisenhardt, en 1935, son fils Karl Eisenhardt, administrateur de la société depuis 1932, reprend la succursale.
Le 2 janvier 1940 (avec effet au 31 décembre 1939) la Gebrüder Junghans Wien est dissoute.
Tous les actifs et passifs ont été transférés à l'usine principale de Schramberg.
La succursale de Vienne devenait une assemblée économiquement dépendante.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, des horloges de cuisine, montres-bracelets et réveils étaient encore produits, mais ils cédèrent la place à la production de guerre.
Au cours de ces années, 150 personnes travaillaient au 8 Hermanngasse.
La société va reprendre ses activités après guerre.
La date de la fondation de la société Dr. Karl Eisenhardt & Söhne, également basée au 8 Hermanngasse, par le directeur de la Gebrüder Junghans Wien, est inconnu.
J'en retrouve une trace en 1962, dans un document portant le logo Junghans
Eisenhardt va déposer la marque Senar et produire des marques sous non nom en emboitant des mécanismes français, (Parrenin), suisses (ETA, Valjoux et AS), allemand (PUW)... donc soviétiques.
Un chronographe Eisenhardt emboîtant un Valjoux 7733
Une Eisenhardt emboîtant un ETA 2783
Les deux sociétés, Junghans Wien et Eisenhardt & Söhne, cessent leurs activités au même moment, en 1989.
Le bâtiment de la Hermanngasse porte encore aujourd'hui l'enseigne Junghans.
Les Eisenhardt sont les cousines des Junghans.
Junghans nait en 1861 à Schramberg, une petite ville de Forêt-Noire, lorsque Erhard Junghans et son beau-fils Jakob Zekker-Tobler, lancent une activité de production de pièces détachées pour l’industrie horlogère. Rapidement, le haut niveau de finition des pièces rend l’entreprise célèbre au sein de la sphère horlogère. Ce n’est qu’en 1866 que les horlogers de l’entreprise commencent à produire et assembler les premières montres portant la marque Junghans.
Junghans développe de nombreux brevets et processus de fabrication, qui donne à l’entreprise une avance en termes de qualité et de finition.
En 1903, Junghans est le plus important fabricant de montres au monde. Avec plus de 3000 salariés, l’entreprise fabrique, à l’époque, plus de 3 millions de montres chaque année.
En 1920, une succursale est fondée à Vienne.
En 1927 commence la production de montres-bracelets.
En 1931 est constituée la société Gebrüder Junghans Wien, comme filiale autrichienne de la Gebrüder Junghans AG, au 8 Hermanngasse, dans le 7e arrondissement de Vienne, dans un bâtiment art nouveau datant de 1912.
La société viennoise est dirigée par Carl Eisenhardt.
A la mort de Carl Eisenhardt, en 1935, son fils Karl Eisenhardt, administrateur de la société depuis 1932, reprend la succursale.
Le 2 janvier 1940 (avec effet au 31 décembre 1939) la Gebrüder Junghans Wien est dissoute.
Tous les actifs et passifs ont été transférés à l'usine principale de Schramberg.
La succursale de Vienne devenait une assemblée économiquement dépendante.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, des horloges de cuisine, montres-bracelets et réveils étaient encore produits, mais ils cédèrent la place à la production de guerre.
Au cours de ces années, 150 personnes travaillaient au 8 Hermanngasse.
La société va reprendre ses activités après guerre.
La date de la fondation de la société Dr. Karl Eisenhardt & Söhne, également basée au 8 Hermanngasse, par le directeur de la Gebrüder Junghans Wien, est inconnu.
J'en retrouve une trace en 1962, dans un document portant le logo Junghans
Eisenhardt va déposer la marque Senar et produire des marques sous non nom en emboitant des mécanismes français, (Parrenin), suisses (ETA, Valjoux et AS), allemand (PUW)... donc soviétiques.
Un chronographe Eisenhardt emboîtant un Valjoux 7733
Une Eisenhardt emboîtant un ETA 2783
Les deux sociétés, Junghans Wien et Eisenhardt & Söhne, cessent leurs activités au même moment, en 1989.
Le bâtiment de la Hermanngasse porte encore aujourd'hui l'enseigne Junghans.
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Je tente une petite synthèse sur Yonger Bresson en me basant essentiellement sur une source dont je vous avais déjà donné le lien (cette source), mais aussi avec un fil WUS (voir ici)
Les créateurs de la marque sont les frères Louzon qui, en 1975, décident de fonder leur propre marque.
Le nom est inventé de toutes pièce:
- "Yonger" est dérivé du mot anglais "Younger", qui signifie « jeune » afin de souligner le coté moderne et nouveau de la marque
- "Bresson" renvoi au photographe Henri Cartier Bresson.
Ils ajoutent un logo en forme de couronne.
Les deux frères installent leur boutique en plein quartier du Marais à Paris, le cadre chic et branché du lieu convenant particulièrement aux ambitions de la marque.
Il semble que dès l’origine, Yonger Bresson, s’est orienté vers de l’assemblage et de l’emboitement, focalisant leur efforts sur le design et le marketing.
C'est de cette première période que datent les Yonger Bresson soviétiques.
Voici deux modèles qui sont en fait des Vostok 363380 (boitier plaqué or) et 361380 (boîtier de laiton chromé) emboîtant un calibre 2605 à 17 rubis
Ces deux modèles au catalogue Vostok 1977
Celles-ci ont d'évidence été produites de A à Z en Union soviétique.
Voici un modèle "alarme" qui emboîte un Poljot 2612
Le cadran et le boîtier me paraissent originaux, il pourrait s'agir d'un modèle spécifique à Younger Bresson.
Voici deux modèles qui sont des classiques Molnija 3602
Il s'agit ici à nouveau de fabrications intégralement soviétiques.
Le succès de la marque pousse les créateurs à revendre leur entreprise, dans les années 1980, à un groupe suisse appartenant à un certain M. Bourquin, qui avait une usine d'horlogerie en suisse.
Cette usine fabriquait entre autre pour Swatch et élaborait des mouvements pour divers fabricants de montres, dont Yonger Bresson.
La marque et revisitée (ainsi que sa distribution qui ne passait jusque là que par des bijouteries): Yonger Bresson inonde dès le marché français de montres à quartz bon marché et semble connaitre de bon chiffre de vente.
Une mauvaise gestion commerciale a débouchée sur la vente en 1990 au groupe français Ambre, basé dans la région de Morteau.
Cette société issue d’une entreprise familiale de négoce et fondée en 1965 s’est spécialisée au fil du temps dans le rachat de marques horlogères ayant connues leur heures de gloires. Le groupe détient entre autre aujourd’hui Yema, Catena mais aussi Cacharel, Daniel Hechter…
Apparemment désireuse de faire faire à Yonger Bresson une montée de gamme, Ambre revoit le design des montres.
En 2005, on retrouve des mouvements mécaniques chinois dans des Yonger Bresson mais, si la marque se profile en haut de gamme, la qualité n'est pas à la hauteur.
Une inversion de tendance semble se profiler lorsqu'à partir de 2011, des Yonger Bresson sont assemblées à Morteau (les dernières collections emboîtant du Miyota).
Les créateurs de la marque sont les frères Louzon qui, en 1975, décident de fonder leur propre marque.
Le nom est inventé de toutes pièce:
- "Yonger" est dérivé du mot anglais "Younger", qui signifie « jeune » afin de souligner le coté moderne et nouveau de la marque
- "Bresson" renvoi au photographe Henri Cartier Bresson.
Ils ajoutent un logo en forme de couronne.
Les deux frères installent leur boutique en plein quartier du Marais à Paris, le cadre chic et branché du lieu convenant particulièrement aux ambitions de la marque.
Il semble que dès l’origine, Yonger Bresson, s’est orienté vers de l’assemblage et de l’emboitement, focalisant leur efforts sur le design et le marketing.
C'est de cette première période que datent les Yonger Bresson soviétiques.
Voici deux modèles qui sont en fait des Vostok 363380 (boitier plaqué or) et 361380 (boîtier de laiton chromé) emboîtant un calibre 2605 à 17 rubis
Ces deux modèles au catalogue Vostok 1977
Celles-ci ont d'évidence été produites de A à Z en Union soviétique.
Voici un modèle "alarme" qui emboîte un Poljot 2612
Le cadran et le boîtier me paraissent originaux, il pourrait s'agir d'un modèle spécifique à Younger Bresson.
Voici deux modèles qui sont des classiques Molnija 3602
Il s'agit ici à nouveau de fabrications intégralement soviétiques.
Le succès de la marque pousse les créateurs à revendre leur entreprise, dans les années 1980, à un groupe suisse appartenant à un certain M. Bourquin, qui avait une usine d'horlogerie en suisse.
Cette usine fabriquait entre autre pour Swatch et élaborait des mouvements pour divers fabricants de montres, dont Yonger Bresson.
La marque et revisitée (ainsi que sa distribution qui ne passait jusque là que par des bijouteries): Yonger Bresson inonde dès le marché français de montres à quartz bon marché et semble connaitre de bon chiffre de vente.
Une mauvaise gestion commerciale a débouchée sur la vente en 1990 au groupe français Ambre, basé dans la région de Morteau.
Cette société issue d’une entreprise familiale de négoce et fondée en 1965 s’est spécialisée au fil du temps dans le rachat de marques horlogères ayant connues leur heures de gloires. Le groupe détient entre autre aujourd’hui Yema, Catena mais aussi Cacharel, Daniel Hechter…
Apparemment désireuse de faire faire à Yonger Bresson une montée de gamme, Ambre revoit le design des montres.
En 2005, on retrouve des mouvements mécaniques chinois dans des Yonger Bresson mais, si la marque se profile en haut de gamme, la qualité n'est pas à la hauteur.
Une inversion de tendance semble se profiler lorsqu'à partir de 2011, des Yonger Bresson sont assemblées à Morteau (les dernières collections emboîtant du Miyota).
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Merci pour ce récap.
De ce que j'ai pu lire à droite à gauche, René Attias fut cofondateur de Yonger et Bresson. Je ne sais pas si c'est vrai.
Son nom est aussi indiqué comme créateur de la marque Kamatz (cité en première page).
Justement en surfant sur la baie, je suis tombé sur une annonce d'une montre pour femme Kamatz avec mouvement Chaika 1601.
De ce que j'ai pu lire à droite à gauche, René Attias fut cofondateur de Yonger et Bresson. Je ne sais pas si c'est vrai.
Son nom est aussi indiqué comme créateur de la marque Kamatz (cité en première page).
Justement en surfant sur la baie, je suis tombé sur une annonce d'une montre pour femme Kamatz avec mouvement Chaika 1601.
Jarkov33- Membre du Parti
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
C'est celle que j'avais relevée dans ce post ou bien est-ce une autre?
Dans ce dernier cas, tu peux poster les photos ici stp?
Dans ce dernier cas, tu peux poster les photos ici stp?
Hanoi- Expert
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Voici les images de la Kamatz décrite avec un Chaika 1601.
Jarkov33- Membre du Parti
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Vu une annonce sur le Bon Coin pour un chronographe "Le Monde" avec un calibre 23 rubis, décrit comme une "Copie soviétique du Valjoux 7734". Je ne sais pas ce que cette info vaut, je joins les photos. Sur l'INPI, je trouve une marque
Jarkov33- Membre du Parti
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Bonjour à tous ,
je n'ai pas lu toutes les pages de ce post, mais c'est un extraordinaire travail de recherche documentaire, bravo !!!
je ne connaissais pas cette parenté entre Einsenhardt et Junghans !
une production actuelle Junghans dans ma collection : Meister Chronoscope, mouvement Valjoux 7750 :
je n'ai pas lu toutes les pages de ce post, mais c'est un extraordinaire travail de recherche documentaire, bravo !!!
je ne connaissais pas cette parenté entre Einsenhardt et Junghans !
une production actuelle Junghans dans ma collection : Meister Chronoscope, mouvement Valjoux 7750 :
phil71- Kamarade
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Très intéressant le chrono "Le Monde" avec le 3133 inside (d'avant 1989 puisque son n° de série n'a que quatre chiffres)
Merci à Jarkov pour la trouvaille, et merci à phil71 pour l'appréciation
Merci à Jarkov pour la trouvaille, et merci à phil71 pour l'appréciation
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Une Molnija sous la marque "DOMI Paris":
Et une autre:
L'origine de la marque DOMI remonte à 1878, à la création des Etablissements LAVAL à Paris 16e par François LAVAL qui se spécialise dans la fonderie et les pièces d’horlogerie.
A partir de 1960, l'entreprise se lance dans la vente de l’outillage d’horlogerie et de bijouterie.
En 1969, la révolution du quartz amène l'entreprise à élargir son domaine d’activité en proposant du matériel pour les bijoutiers-horlogers, tels que les écrins, les étiquettes, les piles et développe son activité de vente par correspondance.
En 1971, elle ouvre les magasins SELFOR qui distribuent les produits LAVAL rue Réaumur.
C'est la société SELFOR qui dépose la marque DOMI en 1975, dépôt puis régulièrement renouvelée (1985, 1995, 2005, 2015).
SELOR avait été condamnée en 1989 pour avoir importé de Hong-Kong, sous le couvert de la marque Domi, des contrefaçons de montre DIOR.
En 1997, la société LAVAL lance de nouvelles collections et continue à se développer.
Aujourd'hui, la marque DOMI est celle de sa gamme de montres pour enfants, à côté de sa marque Lutetia.
Et une autre:
L'origine de la marque DOMI remonte à 1878, à la création des Etablissements LAVAL à Paris 16e par François LAVAL qui se spécialise dans la fonderie et les pièces d’horlogerie.
A partir de 1960, l'entreprise se lance dans la vente de l’outillage d’horlogerie et de bijouterie.
En 1969, la révolution du quartz amène l'entreprise à élargir son domaine d’activité en proposant du matériel pour les bijoutiers-horlogers, tels que les écrins, les étiquettes, les piles et développe son activité de vente par correspondance.
En 1971, elle ouvre les magasins SELFOR qui distribuent les produits LAVAL rue Réaumur.
C'est la société SELFOR qui dépose la marque DOMI en 1975, dépôt puis régulièrement renouvelée (1985, 1995, 2005, 2015).
SELOR avait été condamnée en 1989 pour avoir importé de Hong-Kong, sous le couvert de la marque Domi, des contrefaçons de montre DIOR.
En 1997, la société LAVAL lance de nouvelles collections et continue à se développer.
Aujourd'hui, la marque DOMI est celle de sa gamme de montres pour enfants, à côté de sa marque Lutetia.
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La marque Fleuron
ette marque a été déposée en Suisse au XIXe siècle, puis en 1947 par la société suisse Fleury & Cie SARL. Les Fleuron de la Fleury et Cie étaient des montres de qualité, parfois en or, parfois serties de diamants.
Le 29 septembre 1960 la marque Fleuron est déposée à Bruxelles par un certain Victor Zetlin. Etait-ce pour importer des produits soviétiques (Victor Zetkin, cela sonne russe)?
(photo Delcampe)
Ces réveils datent des années '70 et du début des années '80 et sont à l'origine de la marque Sevani, de la Fabrique Horlogère d'Erevan
(photo Etsy)
Un Fleuron français (photo Ebay)
Un Fleuron japonais (photo picclick)
Dans la deuxième moitié des années '80 apparaissent des Molnija 3602 Fleuron, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agit de la même société que l'importatrice de réveils.
(photo Ceosari de Mana)
Le 29 septembre 1960 la marque Fleuron est déposée à Bruxelles par un certain Victor Zetlin. Etait-ce pour importer des produits soviétiques (Victor Zetkin, cela sonne russe)?
(photo Delcampe)
Ces réveils datent des années '70 et du début des années '80 et sont à l'origine de la marque Sevani, de la Fabrique Horlogère d'Erevan
(photo Etsy)
Un Fleuron français (photo Ebay)
Un Fleuron japonais (photo picclick)
Dans la deuxième moitié des années '80 apparaissent des Molnija 3602 Fleuron, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agit de la même société que l'importatrice de réveils.
(photo Ceosari de Mana)
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
J'ai acheté (et sérieusement revalidé!) cette Normandia
Elle s'affiche clairement "made in ussr" et emboite un Zaria 2014 de la Fabrique de Montres de Penza
L’origine des Normandia est inconnue.
Ce site l’attribue à la Normana Watch C° Morman Watch Cie à La Chaux-de-fonds, mais il est possible que, comme dans plusieurs autres cas, cette marque soit tombée dans le domaine public et ai été reprise.
Les mentions sur le cadran sont soit en français, soit en anglais.
Il semble évident que la firme faisait fabriquer ses modèles par différentes entreprises horlogères.
Les montres ont le plus souvent des mouvements français bon marché (Lorsa 651, HP/Parrenin 1641, CRC 860, etc.) mais aussi suisses.
Au moins deux modèles portent la mention « made in Germany’
La Normandia de plongée est en fait une Mortima 28 Datomatic: seule la marque sur le cadran a changé (le fond est marqué « Mortima »)
Au moins deux types de Normandia ont été fabriqués en URSS
Une Normandia Molnija de de la Fabrique de Tchéliabinsk
Une Normandia fabriquée en Allemagne
Une Normandia fabriquée en France
Elle s'affiche clairement "made in ussr" et emboite un Zaria 2014 de la Fabrique de Montres de Penza
L’origine des Normandia est inconnue.
Ce site l’attribue à la Normana Watch C° Morman Watch Cie à La Chaux-de-fonds, mais il est possible que, comme dans plusieurs autres cas, cette marque soit tombée dans le domaine public et ai été reprise.
Les mentions sur le cadran sont soit en français, soit en anglais.
Il semble évident que la firme faisait fabriquer ses modèles par différentes entreprises horlogères.
Les montres ont le plus souvent des mouvements français bon marché (Lorsa 651, HP/Parrenin 1641, CRC 860, etc.) mais aussi suisses.
Au moins deux modèles portent la mention « made in Germany’
La Normandia de plongée est en fait une Mortima 28 Datomatic: seule la marque sur le cadran a changé (le fond est marqué « Mortima »)
Au moins deux types de Normandia ont été fabriqués en URSS
Une Normandia Molnija de de la Fabrique de Tchéliabinsk
Une Normandia fabriquée en Allemagne
Une Normandia fabriquée en France
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
J'ai finalement trouvé une Classic
Après travail de revalidation: elle fonctionne et elle brille!
Le mécanisme est un Poliot 2612.2H années '80
Boitier, fond (vissé) aiguilles et cadran sont étrangers à l'industrie horlogère soviétique.
Ce sont des éléments vraisemblablement fabriqués à Hong Kong.
La montre elle-même a probablement été produite à Hong à partir d'un mécanisme soviétique importé (mais aucune certitude).
voir ici
Après travail de revalidation: elle fonctionne et elle brille!
Le mécanisme est un Poliot 2612.2H années '80
Boitier, fond (vissé) aiguilles et cadran sont étrangers à l'industrie horlogère soviétique.
Ce sont des éléments vraisemblablement fabriqués à Hong Kong.
La montre elle-même a probablement été produite à Hong à partir d'un mécanisme soviétique importé (mais aucune certitude).
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Mathey Prévot est la marque de la société horlogère suisse Paul Arthur Mathey-Prévot (Tramelan). Elle a emboité des mécanismes français, suisses mais aussi soviétiques.
Ci-dessous, une Mathey Prévot emboitant un calibre "alarme" Poljot 2612 (photo: watch.ru)
Ci-dessous: une Mathey Prévot emboitant un calibre Vostok 2605:
Ci-dessous, l'Easy Rider, le modèle le plus connu des Mathey Prévot, il emboite un calibre suisse Bettlach 8420.
Ci-dessous: un Mathey Prévot emboitant un calibre français FE233:
Ci-dessous, une Mathey Prévot emboitant un calibre "alarme" Poljot 2612 (photo: watch.ru)
Ci-dessous: une Mathey Prévot emboitant un calibre Vostok 2605:
Ci-dessous, l'Easy Rider, le modèle le plus connu des Mathey Prévot, il emboite un calibre suisse Bettlach 8420.
Ci-dessous: un Mathey Prévot emboitant un calibre français FE233:
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
Montre de poche type « savonnette » produite par la Fabrique de Montres de Tcheliabinsk
Marque : Lackawanna
Type de fermeture du fond : Clipsé
Mécanisme : Molnija 3602 à 18 rubis
N° de série: 229580
Diamètre sans couronne : 49mm
Longueur avec couronne : 60mm
Épaisseur : 12mm
(photos: richardaolson.hibid)
Cette marque est inconnue mais désigne une rivière et un comté de Pennsylvanie. Le Delaware, Lackawanna and Western Railroad (DL&W, ou Lackawanna) fut un chemin de fer américain qui reliait la vallée de la Lackawanna, riche en charbon, à Hoboken (avec une liaison vers New York), Buffalo et Oswego. Il fusionna avec l'Erie Railroad en 1960, pour constituer l'Erie Lackawanna Railway. Ce dernier finit par être absorbé par Conrail en 1976.
Considérant que les seules montres Lackawanna existantes ont le motif "locomotive" et n'apparaissent que sur le marché de seconde main US, on peut supposer qu'elles étaient destinées au marché US et que leur nom avait été choisi en ce qu'il évoquait au client américain le chemin de fer.
Une Molnija Lackawanna est d'ailleurs apparue sur le marché US avec cette sangle et cet insigne.
Etait-ce ainsi qu'elles étaient vendues à l'origine? Ou s'agit d'une addition postérieure?
(photo: leonardauction)
Publicité de 1912 (wikipedia)
Un convoi de la Lackawanna photographié en 1949 (photo: railphoto-art)
Une locomotive 4-8-4 de la Lackawanna photographiée en 1946 (photo: railphoto-art)
Le réseau de la Lackawanna (wikipedia)
Horaire de 1960 (photo: freightwave)
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Re: Les marques soviétiques pour l'exportation
La marque Tanus est celle de la société Castle Marketing Group, basée à Gibraltar.
Castle Marketing Group Limited a été créé en 1958 et est la société qui est à l’origine du Holcan Group. Au fil des ans, le groupe s’est spécialisé dans l’importation et la distribution exclusives de montres, de bijoux, d’instruments d’écriture, de lunettes de soleil, de matériel photographique, de produits ménagers, pharmaceutiques, de toilette et alimentaires, sous différentes sociétés et structures de gestion.
Le siège de la société, 7 Librairy Street, à Gibraltar
Le groupe a poursuivi son expansion tout au long de cette période et s’est lancé dans le commerce de détail de la mode (en 2005 le groupe a ouvert son premier magasin franchisé Tommy Hilfiger, Main Street, à Gibraltar).
Les montres commercialisées par cette société sont de diverses origines, emboitant différents mécanismes (FE 233-60, FHF 69-21, …) dont des 2609 et des 2616.H de la 1ère Fabrique de Montres de Moscou.
Les Tanus se trouvent aisément sur les marchés de secondes mains espagnols.
Une Tanus emboîtant un Poljot 2609:
Une Tanus emboîtant un Poljot 2616H:
Castle Marketing Group Limited a été créé en 1958 et est la société qui est à l’origine du Holcan Group. Au fil des ans, le groupe s’est spécialisé dans l’importation et la distribution exclusives de montres, de bijoux, d’instruments d’écriture, de lunettes de soleil, de matériel photographique, de produits ménagers, pharmaceutiques, de toilette et alimentaires, sous différentes sociétés et structures de gestion.
Le siège de la société, 7 Librairy Street, à Gibraltar
Le groupe a poursuivi son expansion tout au long de cette période et s’est lancé dans le commerce de détail de la mode (en 2005 le groupe a ouvert son premier magasin franchisé Tommy Hilfiger, Main Street, à Gibraltar).
Les montres commercialisées par cette société sont de diverses origines, emboitant différents mécanismes (FE 233-60, FHF 69-21, …) dont des 2609 et des 2616.H de la 1ère Fabrique de Montres de Moscou.
Les Tanus se trouvent aisément sur les marchés de secondes mains espagnols.
Une Tanus emboîtant un Poljot 2609:
Une Tanus emboîtant un Poljot 2616H:
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